jeudi 2 octobre 2014

SCC3/11 - Âgée de 18 mois, Vainqueur Bukaka meurt asphyxiée au troisième jour de sa détention dans le cachot du sous-ciat de Matadi Kibala où elle avait été incarcérée aux côtés de son père, suspecté d’avoir volé une chaise en plastique

Nzombo le soir ? (10)

On attend. 
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend.
On apprend que le sorcier territorial ayant reçu en prébende le comté de Tanganyika a ordonné l'arrestation de Georges Mbuyu, coordonnateur de l’ONG Voix des Minorités Indigènes (VMI), venu lui soumettre, à son bureau de Kalemie, différentes recommandations d'urgence (contenues dans un document signé par 13 membres d'un comité d'experts) destinées à réduire les risques de conflits entre Pygmées et Bantous. Des affrontements intercommunautaires violents se seraient, en effet, produit le mois dernier et auraient entraîné la mort d'une dizaine de personnes, ce que conteste le sorcier du comté : « Il n'y a jamais eu de conflits. Ce Georges Mbuyu... Un Kuluna ! donne des fausses informations et cherche à exciter les gens à la haine ! Je ne peux pas tolérer ça ! ». De leur côté, les activistes regroupés au sein de la Dynamique des groupes des peuples autochtones ont exigé la libération « sans condition » de Georges Mbuyu.
On attend.
On apprend que des « djeuns chrétiens » ont verrouillé, dimanche dernier, très tôt dans la matinée, les grilles d’entrée de la Paroisse Sainte Famille à Boyoma. Ces djeuns...
- Ohooh ? Des intégristes dissidents ? Des djihadistes chrétiens ? Des luthériens inspirés par Lucifer ?
- Chutt ! Irrespect de l'autorité ! Incitation à mettre en cause la parole d'un chef, fieu !
ont affiché sur les murs de clôture un message dénonçant la mauvaise gestion financière des biens de la paroisse par leur curé. Les corps habillés en bleu et le vicaire général de l’Archidiocèse sont descendus sur les lieux.
On attend.
On apprend que des corps habillés en bleu sont intervenus à Soba, un village situé à 15 km de Tchomia, en Ituri (grand-duché du Haut-Luabongo) pour secourir une demoiselle prise à partie par des djeuns qui l’accusaient d’avoir usé de fétiches pour séduire cinq jeunes gens... Ayant tous succombé après avoir eu une liaison avec elle !, et qui avaient décidé de la chasser du village pour éviter qu’elle ne fasse de nouvelles victimes. Face à la résistance des villageois, les policiers ont tiré des coups de feu en l’air. Une dame, trentenaire et mère de 5 enfants, a reçu une « balle perdue »...
- Ohooh ? Une balle perdue, Nat ?

- Boye !
- Perdue mais tirée par qui ? Et en quel endroit ducorps de la victime ? Dans le bide parce qu'une balle perdue dans le bide, ça se digère beaucoup moins vite qu’une balle perdue dans le crâne ou dans le coeur ? Parce qu' on y prend plus de plaisir et que c'est plus jouissif pour le tueur, c'est bien ça, Nat ?
- Chutt ! Propos tendancieux, fieu ! Allégations infâmantes ! Procès d'intention !

dans le ventre et a succombé à ses blessures, quelques heures plus tard, à l’hôpital général de référence de Tchomia. En représailles, ces djeuns de Soba ont saccagé les ligablos de la police dans les villages de Nyamamba et Kafé, deux villages voisins.
On attend.
On apprend que 7 bateaux transportant en tout 2.600 réfugiés, principalement des Erythréens, des Soudanais et des ressortissants de la République autocratique du Luabongo ont été interceptés par la marine italienne au cours du week-end dernier. Des dizaines de femmes et d’enfants faisaient partie de ces nouveaux arrivants. 
On attend.
On apprend que, lors d’une séance à huis clos, les chefs d’Etat africains ont voté à l’unanimité 
- Ohooh ? Une majorité présidentielle de présidents ? Une unanimité présidentielle ! De quoi faire rêver toutes les assemblées démocratiques du monde entier ! Une « union sacrée » de héros souverainistes fermement décidés à ne pas s’en laisser imposer par la communauté internationale des dominants et des bien-pensants ? Un syndicat de despotes et d’autocrates ? 
- Chuttt ! Gare aux imputations dommageables et allégations infondées!  Incitation à la désobéissance civile et offense à la personne de tous les chefs d'Etat, fieu !
- Ohooh ? Gare aux informations embarrassantes et aux vérités inconvenantes, Nat ?
une mesure leur octroyant l’immunité durant leur mandat. Cette décision, encore à ratifier, a été prise au 23e sommet de l’Union africaine à Malabo auquel la République autocratique du Luabongo a été représentée par le sorcier régalien chargé des Affaires étrangères. La future Cour africaine de justice et des droits de l’homme (CADH) ne sera donc pas autorisée à assigner les dirigeants africains et leurs gouvernements. Certaines voix critiques...
- Chuttt ! Propos malveillants, fieu ! Accusations sans preuves !

craignent que les dirigeants cherchent à rester en poste à l’issue de leur mandat, au moyen de fraudes électorales et de « révisions de la Constitution », pour échapper à toutes poursuites.
On attend
On apprend que, dans la ville-duché d'Expo (alias Mboki), les « enfants en rupture familiale », appelés Shégués, supporters de Werrason et fans inconditionnels de Wenge Musica Maison Mère, ont commencé aussi à « avoir des enfants dans les rues ». Ce phénomène… C'est comme ça qu'on dit dans certains milieux bien-pensants !, prend de l’ampleur surtout au centre ville où on observe des groupes de djeuns en rupture familiale avec leurs femmes et enfants… Des djeuns de tous les âges ! Même des filles-grand-mères et des grands-pères célibataires de 25 ans à peine ! Et presque toutes les grandes villes de la République autocratique du Luabongo sont concernées par ce phénomène de société. Comment remédier à ce problème ? Le sorcier légataire ayant reçu en prébende le commandement de la police de la ville-duché d'Expo a décidé d’éloigner ces enfants de la rue du centre d'Expo où ils « flânent à longueur de journée ». L’objectif de cette opération est de lutter contre « le vagabondage » au centre-ville. Ces Shégués, en effet, se groupent notamment le long du boulevard du 30 juin et du côté de la gare centrale. Certains se faufilent entre les véhicules et attendent le changement des feux de signalisation pour ravir argent, téléphones et sacs aux passagers des véhicules. D’autres repèrent les véhicules des vedettes et d’autres personnalités Luabongaises pour leur réclamer de l’argent. 

- Ohoooh ! Après l’opération Likofi visant les Kuluna, voici donc qu'on s'en prend aux Shégués ! Les « éloigner » pour en faire quoi ? Les déporter où ça ? Les enfermer dans quels camps ? Les envoyer étudier à l'Université Libre de Makala ? Où les cacher pour qu'ils deviennent invisibles ? Quoi faire pour qu'ils n'existent plus ?
- Chutt ! Propos tendancieux et travestissement des faits, fieu !
On attend.
On apprend l’expulsion des Pays-Bas de trois témoins Luabongais qui ont témoigné dans le procès de Mathieu Ngudjolo Chui et Germain Katanga à la Cour pénale internationale (CPI). Au terme d’une longue procédure impliquant la CPI et les autorités néerlandaises, le Conseil d’Etat néerlandais avait décidé de renvoyer ces trois Luabongais dans leur pays. Les juges avaient estimé, en effet, que la RAL avait fourni suffisamment de garanties quant à leur sécurité, notamment qu’ils ne seraient pas condamnés à mort. Cette décision allait à l’encontre des appels de beaucoup d’ONG qui avaient appelé le gouvernement néerlandais à ne pas les renvoyer en RAL. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo estime que ces « témoins » invoquaient la question de leur sécurité en République autocratique du Luabongo pour se soustraire à la justice Luabongaise et s'indigne : « Qui dirige notre sorcellerie, des prisonniers emprisonnés depuis près de 10 ans pour avoir été impliqués dans l’assassinat de 9 casques bleus de l’Onu dans un village de l’Ituri ? La Jeune démocratie du Luabongo à la sauce nationale et souveraine n'a de leçons à recevoir de personne et encore moins de ses propres bandes armées et de leurs miliciens !» 
On attend.
On apprend que les quelques 300.000 habitants du bourg autonome de Makala continuent de « faire le pied ». Depuis sa création en 1968, le bourg autonome de Makala est en effet quasiment coupé du reste de la ville de par voie routière. Il est possible d’accéder au bourg en voiture par l’avenue de l’Université, mais il est en revanche impossible de circuler en automobile à l’intérieur du bourg. L’avenue Elengesa, la seule asphaltée, censée relier ce bourg à d’autres bourgs s’arrête au niveau du bourg autonome de Ngiri-Ngiri (alias Marseille), à la place dite « Makala Le destin ». Les véhicules de transport en commun qui viennent des autres bourgs s’arrêtent toutes à « Makala Le destin ». Pour atteindre leurs domiciles, les habitants de cette partie de la capitale recourent aux Wewa ou marchent à pied dans les rues non-asphaltées souvent boueuses ou jonchées de nappes d’eau pendant la saison des pluies. D’autres habitants sont obligés de descendre à Yolo-Ezo, dernier arrêt pour les habitants de Makala qui vivent dans les quartiers Uele et Selo. D’autres encore choisissent de descendre des véhicules de transport en commun le long de l’avenue de l’Université et de marcher 2 voire 3 kilomètres pour arriver chez eux faute de pouvoir se payer une place en taxi-moto. «C’est 30 minutes de marche au moins pour aller prendre le bus à l’avenue Shaba dans le bourg autonome de Bumbu, de l’autre côté, il faut aller jusqu’au Rond-point Ngaba, 45 minutes de marche, vers la route By-pass, il faut mettre 45 minutes tandis que pour sortir vers l’avenue Elengesa, il faut 30 à 40 minutes», explique le pasteur de l’église kimbanguiste de Makala.
On attend.
On apprend que Madame Dadi Bumba Mayalale, épouse du major Paul Mwilambwe (témoin oculaire de l’assassinat de Floribert Chebeya Bahizire et de Fidèle Bazana Edadi, actuellement en exil au Sénégal pour des raisons de sécurité) a fait l'objet d'une tentative d'enlèvement à Lubumbashi à son retour d'une course au marché. La victime n’a eu la vie sauve que grâce à sa résistance et à l’intervention des gens du quartier alertés par ses cris de détresse et appels au secours. Bien avant cette tentative d’enlèvement, Madame Dadi Bumba Mayalale avait reçu la visite insolite de l’épouse du major Christian Ngoy Kenga Kenga et avait été contactée téléphoniquement par le Major Thierry Mande, secrétaire particulier de l'ancien patron de la police, l'Inspecteur général des corps habillés en bleu (suspendu depuis sa mise en cause dans l'affaire Chebeya et dont je continue de taire le nom... Pour l'instant !) qui lui avaient demandé de dissuader son mari de dire la vérité sur les circonstances réelles de l'assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana devant la justice sénégalaise et de convaincre son mari de rentrer en République autocratique du Luabongo « sans crainte pour sa sécurité», en faisant valoir, notamment, que Christian Ngoy Kenga Kenga et son ami Jacques Mugabo, policiers « fugitifs » également mis en cause dans l’assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana, se trouvaient déjà sur place à Lubumbashi. On se rappellera qu’un témoignage du major Paul Mwilambwe devant le cinéaste Thierry Michel et les caméras de France 24 avait mis en cause l'ancien patron de la police Luabongaise, dans l’assassinat des deux défenseurs des droits de l’homme. Paul Mwilambwe avait également donné des indications sur l’endroit où Fidèle Bazana aurait été enterré. Le corps de ce dernier n’a jamais été retrouvé. Les avocats des familles Chebeya et Bazana ont demandé la comparution de  Paul Mwilambwe lors du procès en appel de ce double assassinat. Sans succès. Ce procès en appel est suspendu depuis mai 2013. Le mois passé, pour obtenir la comparution de Paul Mwilambwe devant la justice, les avocats du Groupe d’action judiciaire (GAJ) de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et des membres des familles de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana ont alors déposé, une plainte devant la justice sénégalaise avec constitution de partie civile. Cette agression en pleine rue et tentative d'enlèvement dont Madame Dadi Bumba Mayalale a fait l'objet vise probablement à intimider Paul Mwilambwe pour qu’il ne témoigne pas du rôle et de l’implication de l'ancien Inspecteur général chef de la police Luabongaise dans l'assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana.
On attend.
On apprend la mort d'un bébé de 18 mois 
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Ni même d’un enfermement et d’un manque de soins et de nourriture !
- Chuttt ! Dramatisation d'un simple fait divers destiné à alimenter les Luabongo bashing, fieu ! Rastreins valet!
emprisonné avec son père dans le cachot du sous-ciat de Matadi Kibala, dans le bourg autonome de Mont Ngafula (alias Ankara) de la ville-duché d'Expo. Vainqueur Bukaka est morte asphyxiée au troisième jour de sa détention aux côtés de son père. Selon l’avocat du plaignant, Me Gentille Sukulaki, le père de la victime, séparé de sa mère (laquelle était malade et avait été hospitalisée dans un centre médical), a été arrêté au moment où il emmenait chez lui sa fille qu’il était passé prendre dans sa belle-famille : «M. Mandiangu avait acheté une chaise en plastique d’une valeur de 4.000 Francs Luabongais (4,5 USD). Et il a donné cette chaise à sa femme, qui l’utilisait. Quelques mois plus tard, un passant s’est présenté pour réclamer cette chaise, affirmant qu’elle lui appartenait et qu’elle lui aurait été volée. Alors qu’il revenait de chez sa belle-famille (...) il a été interpellé par des corps habillés en bleu qui l’ont arrêté sans aucun document», a-t-elle expliqué. Une fois mis au cachot, M. Madiangu aurait demandé aux corps habillés de faire venir la grand-mère de la petite fille pour la récupérer. Mais les corps habillés auraient ignoré sa demande. 
On attend.
On apprend qu'une centaine d’agriculteurs ont manifesté dans la matinée  devant les bureaux du service urbain de l’agriculture, pêche et élevage de Likasi au Katanga. Ils accusaient l’entreprise minière Rubamines de les avoir dépossédés de leur terrain de culture. Ces agriculteurs qui cultivent sur le site Kimpemba  affirment que les responsables de l’entreprise Rubamines leur demandent de ne plus continuer leurs activités sur ce terrain. Ils assurent pourtant occuper ce site depuis plusieurs années. Ils nous ont dit : “Faites sortir vos produits de champs le plus rapidement possible. Allez voir l'inspecteur du service de l’agriculture de Likasi, nous lui avons remis beaucoup d’argent. Libérez ces terres. On ne veut plus vous voir ici », raconte une cultivatrice, avant d’ajouter : «Nous vivons grâce au champ. Qu’allons-nous devenir après ? ». De son côté, l'inspecteur du service de l’agriculture de Likasi dit reconnaître le bien-fondé de la revendication des agriculteurs et promet de s’investir pour trouver une solution. Pour leur part, les responsables de Rubamines affirment détenir les documents d’achat de ce terrain depuis 2010.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que les RP Jésuites opposent une fin de non-recevoir à toute réclamation de droits d’auteur sur l’hymne national « Debout, Luabongais !» émanant de la famille biologique de son auteur, le RP Boka. Adopté l'année de l'indépendance du pays en 1960, cet hymne avait été remplacé par « La Zaïroise » en 1971 et était redevenu l'hymne national du Luabongo en 1997. D'après l'avocat conseil des Jèzes, le père Boka avait de son vivant «renoncé par une déclaration écrite de sa propre main, en latin, à tout droit ou bien personnel  (...) » si bien que le fruit de ses travaux physiques ou intellectuels doivent désormais « appartenir à la Compagnie de Jésus».
On apprend d'autre part que Jonas Bimpe Mulumba, un animateur de radio de proximité a été arrêté...
- Ohooh ? On ne joue plus au Théâtre de la Nouvelle Démocratie, même préparé « à la mode de chez nous » ?
- Boye, fieu  ! C'est bien fini, tout ça !
- Il y a des limites à ne pas franchir, c'est bien ça, Nat ? La distraction et la récréation sont tout à fait  terminées ? La liberté de chanter est entièrement clôturée ? 
- Onyati ! Affirmatif ! C'est bien ça ! Chanter de vieilles chansons, c'est chelou, non ?

au marché de Matete. Il est accusé d'« atteinte à la sûreté de l’Etat» pour avoir entonné l’ancien hymne national «La Zaïroise» également écrite par le RP Boka sous le régime de Mobutu. Au moment de son arrestation, Jonas Bimpe Mulumba faisait de l’animation dans le cadre des festivités du 30 juin. Il a demandé à des femmes commerçantes du marché d’exécuter l’hymne national. Une d'entre elles lui a répondu: « Moi je ne connais que « la Zaïroise », parce qu’on l’avait étudiée à l’école ». Et l’animateur a prononcé alors une phrase de la chanson : « Zaïrois dans la paix retrouvée... » en disant : « C’est cette chanson là que tu connais ? » A partir de cela, il a été arrêté par des « éléments de la sécurité» et amené vers une destination inconnue. Depuis lors, ses proches sont sans nouvelles de lui.

On attend.
On apprend que, réunies au sein de la coalition «Publiez ce que vous payez», des ONG appellent à renforcer la transparence dans les industries extractives. Ces structures ont lancé leur appel une semaine après que l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) a déclaré la République autocratique du Luabongo «pays conforme». Oeuvrant dans le secteur minier, ces organisations considèrent que la « conformité » n’est pas synonyme de transparence à 100% et ne signifie pas que les ressources naturelles du pays sont désormais gérées de manière parfaite.
On attend.
On apprend que les agents de la cimenterie du Katanga (Cimenkat) basés à Lubudi refusent de toucher leur salaire du mois de mai 2013. Ils réclament le paiement préalable de quatorze mois de salaires qui leur sont dus et protestent également contre le taux qui leur est appliqué par l’employeur, soit 326 Francs Luabongais pour un USD alors que le taux officiel est de 920 francs pour un USD.
On attend.
On apprend que Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo a annoncé la libération d'une quatrième vague de personnes bénéficiaires de la loi d’amnistie.  Parmi les 315 bénéficiaires figureraient 154 miliciens « Bakata Katanga », 19 membres du groupe des « attaques du 27 février 2011 » , 12 des « Brebis de Jéricho de Honoré Ngbanda », 4 du « GALCD de Honoré Ngbanda », 46 de l’ « ARP/Faustin Munene » , 154 de « Bakata Katanga », 2 de l’ « UEDC du lieutenant-colonel Hilaire Paluku », 2 de « Bundu dia Kongo », 8 de l’« UPCP/Kahasha Murhula Albert » et 68 du M23. 
On attend.
On est toujours sans nouvelles de la libération de Mopoie et de Bangazegino qui ne figurent pas sur la nouvelle liste de bénéficiaires venant d'être rendue publique. Je m’interroge : « Que leur reproche-t-on encore qui justifie ce nouveau report : 
leur optimisme indestructible, leur croyance en l'avenir du pays, une violation constante des règles de la mise au secret des personnes dérangeantes, les contacts qu'ils ont noué avec des organisations de défense des droits de l'homme non-agréées par les « services » et non-accréditées auprès du sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo ? »
- Chuttt !
On attend toujours de RIIIR. 

On se demande quand quelqu'un lancera la première pierre






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Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
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