jeudi 2 octobre 2014

SCC3/24 - Nzala ? Une soixantaine de femmes des militaires ont marché dans la cité d’Oïcha pour réclamer le paiement des soldes de leurs maris, engagés au front depuis deux mois. Plus de cent personnes parmi les combattants démobilisés, leurs femmes et leurs enfants sont mortes de faim et de maladie au centre de cantonnement de Kotakoli

Nzombo le soir ? (22)

On apprend.
On apprend que la Grand Conciliabule du Luabongo a commandé dix nouvelles locomotives pour la Société nationale des chemins de fer du Luabongo (SNCL). Cette entreprise ferroviaire a signé 
 à Expo (alias Mboki), vendredi 26 septembre, le contrat d’acquisition de ces engins avec le consortium des entreprises chinoises en RAL, Yuan Helie, en présence du sorcier feudataire ayant reçu en prébende les Transports et Voies de communication et du sorcier régalien délégué au Finances. Ces locomotives, acquises sur fonds propres du Grand Conciliabule, coûteront près de 16 984 000 USD. Ce nouveau contrat porte à 38 le nombre de locomotives neuves que la SNCL devra acquérir en 2015 dont 18 achetées sur financement de la Banque mondiale (BM).
On attend.
On apprend que seize forçats-creuseurs artisanaux 
- Ohooh ? Des irrespectueux de la propriété d’autrui ? Des réfractaires au règlement ? Des éboulementeurs ?
- Affirmatif, fieu !
sont décédés en l’espace d’un mois dans des sites miniers de la localité de Kawama, en baronnie de Kolwezi (Katanga). Le dernier forçat-creuseur mort dans éboulement à Kawama a été enseveli le samedi 20 septembre. Toutes les tentatives pour le sortir du puits ont échoué. Selon le chef de la localité de Kawama et la Ligue nationale paysanne des droits de l’homme (Linapedho), le corps de ce forçat-creuseur est encore enfoui sous la terre dans la carrière exploitée par la Compagnie Minière de Dilala. Il y a un mois, dix forçats-creuseurs artisanaux avaient trouvé la mort dans la carrière minière MKM, après un autre éboulement. Quelques jours après ce drame, cinq autres forçats-creuseurs sont morts...
- Ohooh ? Punition divine ? Non-versement de la dîme due aux protecteurs de la mine ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ?
- Chuttt ! Propos putrides ! Commentaires grotesques !
asphyxiés dans une mine à Kawama. Le moteur qui les alimentait en oxygène était tombé en panne alors qu’ils exploitaient des minerais dans la carrière de Kabundji, appartenant à l’entreprise Boss Mining.
On attend.
On apprend que la Direction générale de l’ex-ANI annonce le maintien « jusqu'à nouvel ordre » de la mesure d'interdiction de l’adoption internationale des enfants Luabongais prise en octobre de l’année passée pour une année. A l’époque, les chiffres fournis par la DGM indiquaient que 1 106 enfants Luabongais adoptés avaient quitté le pays pour rejoindre des parents adoptifs dans 15 pays étrangers entre 2009 et 2013. Ce qui fait une moyenne d’environ deux cents enfants qui quittaient le pays chaque année au cours de cette période. Au Royaume de Jupiler, signale-t-on à la DGM, le maximum est de vingt enfants adopté chaque année. Des enquêtes de la DGM indiquent que certains enfants adoptés en RAL ont été abandonnés par leurs parents adoptifs ou revendus à d’autres parents. Ce qu’interdit la loi Luabongaise.
On attend.
On apprend que l'AS V.Club s’est qualifié pour la finale de la Ligue des champions de la Caf ce samedi 27 septembre, au stade Taieb Mhiri de Sfax, après avoir battu le club tunisien de CS Sfaxien (2-1), en match retour des demi-finales.
On attend.
On apprend qu'il n’y a pas eu d’activités commerciales au marché de la localité de Kabwe à une vingtaine de kilomètres de Mbuji-Mayi (dans le duché du Kasaî-Oriental), après deux jours de grogne des marchands. Ces derniers ont quitté le marché pour protester contre le comportement des agents de la Direction ducale des recettes (DDR), déployés pour le recouvrement forcé des taxes dues à cette régie financière. Les commerçants les accusent 

- Chutt !
de brutalité et d’exiger des amendes exorbitantes à ceux qui ne sont pas en ordre. Certains documents exhibés sont tout simplement rejetés. Pour se préserver de ce contrôle, beaucoup de marchands ont choisi de quitter le marché. Certains ont étalé quelques marchandises le long de la route.
On attend.
On apprend que des forces politiques et sociales de l’opposition ont marché samedi 27 septembre pour manifester leur refus d'une éventuelle révision de la constitution en RAL. La marche est partie de la place de l’échangeur de Limete, jusqu’au boulevard triomphal, en passant par les boulevards Lumumba et Sendwe. Côté société civile et autres ONG de défense des droits de l’homme, on a noté entre autres la présence de Mme Léonie  Kandolo, Dolly Ibefo de la VSV et Jean-Claude Katende de l’Asadho qui se sont exprimés aussi pour  réclamer la libération des détenus politiques et d’opinion. Cette marche est l’une de rares manifestations de l’opposition Luabongaise qui s’est déroulée sans dérapage et sans incident majeur. Les forces de l’ordre étaient à peine visibles. A Goma par contre, la marche contre la révision de la constitution a été dispersée par la police, à l’aide de gaz lacrymogènes. Les manifestants réclamaient aussi l’indépendance du pouvoir judiciaire et la libération des détenus politiques.
On attend.
On apprend que le médecin chef du comté sanitaire de la Tshopo-Lomami a appelé jeudi 25 septembre les habitants de la baronnie de Basoko (grand-duché du Haut-Luabongo) au calme. Selon le Dr Cyprien Loseya, une mission d’enquête sur la rumeur d’un cas suspect du virus hémorragique Ebola au village Bafamba s’est avérée inexacte. L’équipe de médecins et personnel soignant, qui s’est rendu dans cette baronnie, à plus de 350 km à l’ouest de Boyoma, assure n’avoir détecté aucune trace de cette maladie.Les autorités sanitaires appellent cependant la population à observer de strictes mesures d’hygiène. Selon le chef de la cité de Lokutu, les habitants sont devenus vigilants. La plupart d’entre eux, dit-il, ne se saluent plus par la main.
- Ohooh ? Les coups de tête sont-ils encore tolérés, Nat ?
- Les coups de tête, non ! C'est devenu dangereux,fieu ! Les coups de bals des corps habillés pour immobiliser les récalcitrants, oui ! Ils sont toujours d'application ! 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que l’effondrement il y a une semaine du pont jeté sur la rivière Esaye a interrompu le trafic sur la route nationale numéro 4 au point kilométrique 395 au grand-duché du Haut-Luabongo. Des usagers indiquent que trois cents véhicules sont actuellement bloqués de part et d’autre du pont. Dans un communiqué officiel, le sorcier des Travaux publics du grand-duché annonce l’arrêt momentané de trafic sur cet axe en attendant la réhabilitation du pont par le Conciliabule du grand-duché avec l’appui de l’Office des routes. Selon ce communiqué, le temps d’arrêt ne devrait pas excéder 14 jours.
On apprend d'autre part qu'aucun bilan n’est toujours fourni après le naufrage du bateau M/V Maman Wundja sur le lac Tanganyika à Uvira (dans le duché du Sud-Kivu). Le nombre de passagers à bord de l’embarcation est sujet à controverse. Certains services affectés au port de Kalundu, la Direction générale de migration (DGM) notamment, parlent de 7 noms repris sur le manifeste du bateau. Mais la Croix-Rouge, la force navale et d’autres armateurs indiquent 

- Chutt !
avoir réussi à secourir 25 passagers. D’après le commandant de la police des frontières dans ce secteur, aucun enfant embarqué au départ du bateau n’a été sauvé. Les enfants qui avaient pris place dans l’embarcation seraient prisonniers dans la coque du bateau avec les autres passagers clandestins. Entre-temps, les autorités locales ont pris certaines mesures à la suite de cet accident. Elles ont notamment décidé d’arrêter le propriétaire du bateau et de sécuriser le lieu du drame. Le propriétaire du bateau serait accusé de s’être opposé à la réduction de la charge de l’embarcation. Certaines sources estiment que  le bateau avait largement dépassé son tonnage. Le propriétaire du bateau aurait également autorisé son capitaine à lever l’ancre alors qu’il n’en avait pas encore obtenu l’autorisation. Pour le président des armateurs du lac Tanganyika, les multiples tracasseries auxquelles les armateurs font face les obligent à tenter de s’échapper au contrôle des services de l’État.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part qu'une soixantaine de femmes des militaires du 808è régiment ont marché dans la cité d’Oïcha, à plus ou moins 30 km au Nord-Est de Beni-ville (dans le duché du Nord-Kivu), pour réclamer le paiement des soldes de leurs maris, engagés depuis deux mois au front. Dans leur manifestation, ces épouses des militaires ont érigé une barrière à l’entrée de la cité d’Oicha à une vingtaine des km du camp militaire de Mukakira, où elles exigeaient aux conducteurs de tout engin roulant le paiement de 1 000 Francs Luabongais (1, 08 USD) à 2 000 Francs Luabongais (2, 16 USD) avant tout passage. Elles ont fini par être dispersées par les policiers.
On apprend d'autre part que le calme est revenu Buhumba dans la baronnie de Nyiragongo (dans le duché du Nord-Kivu). La veille, des militaires ont tiré plusieurs coups de feu pour réclamer le paiement de leurs soldes du mois d’août. Certaines sources indiquent que ces militaires avaient reçu le même jour leur paie de septembre. Les premiers coups de feu ont été entendus au milieu de la journée entre 11 et 12 heures (heure locale). Des sources locales rapportent que les tirs ont repris entre 18 heures et 22 heures.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'autre part qu' Eugène Diomi Ndongala, député national déchu et condamné à 10 ans de prison ferme pour viol sur mineure, a, depuis une semaine, porté plainte contre l’Etat Luabongais auprès du Comité des droits de l’homme de l’Onu. En mars dernier, six ONG de défense de droits de l’homme avaient exigé la libération de Diomi Ndongala, estimant qu’il avait été condamné à cause de ces opinions politiques. Contacté par Radio Okapi, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo s’est refusé de tout commentaire dans cette affaire.
On apprend d'autre part que trois représentants, au lieu de deux, de la thématique Droits de l’homme de la société civile ont été désignés par consensus pour faire partie de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). La loi instituant cette commission a été votée en décembre 2012 par le Parlement. Il s’agit de créer un organe indépendant chargé de la promotion et la protection des droits de l’homme en RAL. Selon cette loi, cette commission ne pourra recevoir d’injonction d’aucun organe national ou international, afin de garantir sa mission consistant à veiller au respect des droits de l’homme dans le pays. Cette commission doit, notamment, renforcer les capacités d’intervention des associations de défense des droits de l’homme, veiller à l’application des normes juridiques nationales et des instruments juridiques régionaux et internationaux des droits de l’homme, promouvoir et veiller à l’harmonisation de la législation, des règlements et des pratiques nationaux avec les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme dûment ratifiés par la RAL
On attend.
On apprend que trois passagers ont été tués et une dizaine d’autres grièvement blessés dans le déraillement d’un train de la Société nationale des chemins de fer du Luabongo (SNCL) survenu, dimanche 28 septembre, à Kipukwe, localité située à 684 km au Nord-Ouest de Lubumbashi (dans le grand-duché du Katanga). Selon des sources locales de la SNCL, les trois derniers wagons du train ont basculé à la sortie de la gare au moment de prendre la direction de Kamina, à plus de 500 km de Lubumbashi. Les mêmes sources affirment que d’autres corps... 
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Ni même d'un accident ferroviaire ? Qui sont les ndoki ? 
- Tika ! Rastreins !
seraient ensevelis sous les wagons. Ce que confirme le chef de poste d’encadrement de Kipupwe. Il a indiqué que quatre blessés graves sont soignés au centre de santé de Kipukwe. Ce train marchandise de la SNCL avait quitté gare de Kipupwe à 11 heures locales à destination de Kamina avec à bord plus de 100 passagers hauts perchés sur les wagons.
On attend.
On apprend que le prix de la viande boucanée a baissé de 40% à Mbandaka (dans le grand-duché de l'Equateur) à la suite de la réapparition du virus Ebola, déclaré dans la localité de Djera, à plus de 600 km du chef-lieu du grand-duché. La viande de singe, par exemple, se négocie à 6 000 Francs Luabongais (6, 48 USD) au lieu de 10 000 Francs Luabongais (10, 81 USD) comme d’habitude. Dans les différents marchés qui alimentent la ville franche de Mbandaka en poissons et en viandes, la plainte reste la même: les clients ne s’approvisionnent plus en cette denrée comme par le passé. Le poisson n’a rien à avoir avec le virus d’Ebola, a tenu à préciser une source de l’inspection grand-ducale de l’Équateur.
On attend.
On apprend que le procès des présumés assassins du colonel Mamadou Ndala s’ouvre mercredi 1er octobre à Beni dans le duché du Nord-Kivu. Le commandant du 42è bataillon commando des Forces armées de la RAL (FARAL) a été abattu le 2 janvier 2014 dans une embuscade tendue par des hommes armés non loin de l’aéroport de cette ville. Une vingtaine de personnes, civiles et militaires, sont poursuivies dans cette affaire, a indiqué l’auditeur de garnison de Beni. « Le moment attendu est là. Le public, soyez là. La Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu viendra siéger pour que tout le monde sache la vérité sur le dossier Mamadou Ndala», a déclaré le capitaine auditeur. Selon des sources judiciaires, une vingtaine des prévenus seront à la barre à cette audience. Parmi eux, on compté 8 civils, 4 officiers supérieurs des FARAL et deux anciens gardes du corps du colonel Mamadou Ndala.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que Journaliste en danger (JED), association partenaire de Reporters sans frontières, a condamné l'acharnement judiciaire contre le journaliste Mike Mukebayi Nkoso du bihebdomadaire Luabongo News, emprisonné illégalement depuis près d'un mois. La République autocratique du Luabongo occupe la 151e place dans le Classement 2014 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières. On apprend d'autre part que l’indice Ibrahim de la gouvernance africaine classe, pour l’année 2014, la République autocratique du Luabongo à la 47ieme place sur un classement de 52 pays, avec la note de 34.1%. Le rapport indique que le pays s’est amélioré de 0,8% en 5 ans, notamment dans le secteur socio-économique et qu’il accuse encore des faiblesses dans les secteurs de la sécurité et de l'Etat de droit. La RAL a gagné quatre places par rapport à l’année 2013, où elle a été classée à la 51ème place Elle « talonne » (!)  ainsi la Guinée-Bissau (33,2%), le Tchad (32,3%), l’Érythrée (29,8%), la RCA (24,8%) et la Somalie (8,6%). L'Île Maurice arrive en tête avec 81,7%, selon l'indice Ibrahim 2014. Abdoulie Janneh, chargée des relations de la Fondation Mo Ibrahim avec les gouvernements et les institutions en Afrique, a affirmé que la RAL devrait encore fournir des efforts notamment dans les secteurs de la sécurité et de l’Etat de droit. «On prend sécurité et Etat de droit, il y a une nette détérioration,  puis on prend participation et droits humains, là aussi il y a une détérioration», a-t-elle déclaré. En réaction, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo, considère le classement de Mo Ibrahim comme quelque chose de positif, étant donné que la RAL a plutôt avancé. Il estime cependant que des rapports établis par des ONG sont souvent biaisés et ne répondent pas aux intérêts de la RAL. «Peu importe le fait qu’il parle d’amélioration ou pas. Nous ne pensons pas que nous devons nous regarder avec les yeux des autres. Non ! Mo Ibrahim n’a pas une souveraineté sur nous», a-t-il déclaré. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo déclare préférer s’en tenir au rapport fait chaque année par la Haute Hiérarchie devant les parlementaires réunis en congrès.
On attend.
On apprend que des ex-rebelles Enyele bénéficiaires de l’amnistie ont tenté dimanche soir de forcer les portes de la prison centrale de Mbandaka pour recouvrer leur liberté. Ils ne comprennent pas pourquoi ils sont toujours détenus après avoir suivi tout le processus d’amnistie Leurs noms ont même été cités lors de la publication du récent arrêté du sorcier régalien chargé de la justice matérialisant l’amnistie, affirme Me Innocent Losali qui a défendu certains d’entre eux. Malgré cette procédure, ces amnistiés restent en prison. 
On attend.
On apprend que Human Rights Watch (HRW) indique, dans un communiqué rendu public à Expo, que plus de cent personnes parmi les combattants démobilisés, leurs femmes et leurs enfants sont mortes...
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Ni même de faim ? Qui sont les ndoki ? Les anciens para-commandos de Mobutu ? Qui est reponsable ? Un certain « Bic Rouge », venu du Bandundu, ou des jeunes activistes de Goma ? Un muléliste ou des kitawaliste occupés à semer la pagaille dans toute la République ? Qui sont les ndoki ? 

- Ceux-là même qui rapportent de telles nouvelles, fieu ! Dramatisation de faits divers contreversés ! Rumeurs malveillantes ! Luabongo bashing !
de faim et de maladie au centre de cantonnement de Kotakoli où ces combattantss sont regroupés depuis plus d’une année en vue de leur réinsertion. L’ONG accuse les responsables du Grand Conciliabule d’avoir négligé de leur fournir la nourriture et les soins de santé appropriés. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo a reconnu la mort de plus de cent ex-combattants et leurs dépendants au Centre d’entraînement Commando de Kota Koli dans le grand-duché de l’Equateur, où ils sont regroupés depuis plus d’une année. Il a en revanche rejeté les affirmations de Human Rights Watch (HRW), selon lesquelles ces personnes seraient mortes de faim suite à une “négligence criminelle” d'Expo. Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo a évoqué plutôt le paludisme, la fièvre typhoïde… Sans toutefois contredire le chiffre avancé par HRW, il a affirmé que ces personnes étaient mortes de maladies et non de faim: “Parmi les cent morts, je vous dirais que plus de la moitié est constituée d’enfants, de nourrissons. Est-ce que vous connaissez un pays en Afrique ou un duché au Luabongo où on ne déplore pas beaucoup de morts de nouveau-nés, pour qu’on vienne nous jeter ce chiffre à la figure comme quoi c’est le Grand Conciliabule qui tue ces enfants-là?”. Selon lui...
- Ohooh ? La Nouvelle Démocratie, nationale et souveraine, supporterait-elle difficilement que des Bapaya ou des Gai-jin comme ont dit chez les exportateurs de Toyotas (le modèle
 Land Cruiser Prado étant particulièrement prisé au Luabongo) s’arroge le droit de vider les fosses septiques nationales et souveraines, c'est bien ça, Nat ? 
- Tu ne me le fais pas dire, fieu !
- Déchirons donc la déclaration universelle des droits de l’homme ? Arrêtons les jeunes activistes de Goma qui portent atteinte à la fluidité du trafic dans la ville ? Cassons les bics rouges et piétinons les images pieuses? Boko Haram ?
- Pourquoi pas, si ça s'avère nécessaire ! Surtout lorsque des accusations perfides proviennent d’une ONG dont le représentant local est une femme ? 
- Qu’attend-on pour la faire expulser, Nat?
 
- Au Luabongo, comme Tshaku l'a déclaré officiellement, la répression des abus intolérables commis dans l'exercice des droits humains s'effectuera toujours au meilleur moment et sous la forme la mieux appropriée au regard de tous les paramètres à notre disposition , fieu! 
il y a “quelques dizaines de femmes” qui meurent, dont une grande majorité en couche. “Est-ce qu’il y a quelque part au Luabongo, une communauté ou en Afrique où l’OMS ne parle pas de ces morts de femmes en couche ! Alors pourquoi ça devient quelque chose qui est du fait de la négligence criminelle?”, s’est interrogé le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo. Le reste des morts enregistrés à Kota Koli, a-t-il poursuivi, est constitué «d’adultes normaux mais qui sont morts non pas de faim comme les gens d' HRW ont prétendu. Il y a un certain nombre de gens qui sont morts de malaria, d’autres sont morts de fièvre typhoïde. Je ne sais pas s’il n’y a qu’à Kota Koli qu’on meurt de fièvre typhoïde».
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'un part que les activités des ports de Boma et Matadi sont paralysées à cause de la grève déclenchée par l’Union des déclarants en douane de l'ex-Bas-Tonne (Udedo). Cette organisation proteste contre la suspension d’une vingtaine d’agences de douane par la Direction générale des douanes et assises (DGDA) depuis le 24 septembre dernier suite à un contentieux sur une taxe du Fonds de promotion industrielle (FPI). Ces agences n’auraient pas payé cette taxe dont ils contestent la légalité.
On apprend d'autre part que la grève des conducteurs des poids lourds se poursuit à Matadi où de nombreux containers sont abandonnés faute de dédouanement. Une ville que ses habitants appellent quelquefois Detroit, du nom d'une autre ville, aux Etats-Unis, qui était tombée en faillite. Les chauffeurs et convoyeurs se sont regroupés à la place Coca-Cola pour discuter de la manière dont cet arrêt de travail devait être observé.
On attend.
On apprend qu'un des principaux sorciers régaliens du Katanga, le président de l'Assemblée « élue » des notables du grand-duché, a déclaré à l’ouverture de la session ordinaire de septembre dans cet organe que le Grand Conciliabule n’a rétrocédé à ce grand-duché que 18 millions de USD au lieu des 330 millions attendus dans le cadre de la rétrocession des 40% des recettes de 2007 à 2013. En juin dernier, c’est... 
- Ohooh ? Voici que les plus grands percepteurs de recettes parmi les duchés et les grands-duchés de toute la sorcellerie commencent à s’agiter ? Qu’attend le duché Ne-Kongo pour se manifester ? La fronde des bourgeois insatisfaits viendra-t-elle de Kasumbalesa, de Goma et de Matadi ?
- Chuttt ! Gare aux hypothèses désobligeantes, aux prédictions honteuses et aux pressentiments aventureux, fieu !

- Ohooh ? Gare aux vérités inconvenantes, c'est bien ça, Nat ?
le sorcier proconsulaire « élu » à la tête du duché du Nord-Kivu qui réclamait au Grand Conciliabule une rétrocession mensuelle de 5 millions de USD, jugeant insignifiant la somme de 500 à 600 000 USD que le Grand Conciliabule rétrocède chaque mois à son duché.
On attend et je m’interroge : « On attend tout en République autocratique du Luabongo. On attend le bus ou le taxibus. On attend l’État de droit et le respect des droits de l'homme... Tout est en instance et rien n'advient jamais, jamais, jamais, jamais, jamais ! Et toute la République autocratique du Luabongo attend : Mopoie et Bangazengino (et les autres prisonniers politiques maintenus arbitrairement en détention) attendent vainement leur libération. Et des dizaines de millions de citoyens des villes et des campagnes du Luabongo attendent désespérément une amélioration de leurs conditions d'existence dans une société de paix, de justice et de travail. Et des dizaines de milliers d'habitants de la ville-duché d'Expo attendent un moyen de transport pour rentrer chez eux. Ou n'ont pas l'argent du transport et se résolvent à « faire le pied ». Ou n'ont pas de travail (ni même de « petit boulot », de cop, de branchement ou de commission) et restent confinés dans leur quartier ou leur parcelle… à attendre...
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend toujours de RIIIR.
On attend et on n'en peut plus d'attendre ! 
Et, une fois de plus, le professeur Elikia M'Bokolo pose la bonne question : « Quand on voit au rond-point Victoire passer les 4x4 des tenants du pouvoir, face aux rangées de gens qui font la file pour attendre l'autobus, on se demande quand quelqu'un va lancer la première pierre ......»



Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
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