jeudi 2 octobre 2014

SCC3/25 - CRAPULERIES D'ETAT ? Le sergent-major Arsène Ndabu Ndongala, chauffeur du colonel Mamadou Ndala, est revenu sur la version des faits qu’il avait donnée au général*** au moment de l’enquête sur l’assassinat de son chef. Il a été retrouvé mort dans sa cellule, au lendemain de sa déposition devant la Cour militaire. Au lendemain, que dis-je ? Dans la nuit même ! Vers 5 heures du matin !

Nzombo le soir ? (23)


On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que le sergent-major Arsène Ndabu Ndongala, chauffeur du colonel Mamadou Ndala a comparu, le mercredi 1er octobre, à Beni, à l’ouverture du procès des présumés assassins de l’ancien commandant du 42è bataillon commando des unités de réaction rapide de l’armée Luabongaise. Le sergent-major Ndabu est revenu sur la version des faits qu’il avait donnée au procureur général au moment de l’enquête. Il avait dit au procureur que la jeep du colonel Ndala avait pris feu au moment de l’attaque. Une déclaration qu’il a rejetée à la barre, indiquant avoir fait cette déposition sous pression et en l’absence de son avocat. A la barre, en effet, pendant près de 4 heures, le chauffeur du général Ndala a donné une tout autre version de l’assassinat de Mamadou Ndala à la barre. Arsène Ndabu Ndongala a affirme avoir, après le tir de roquette sur le véhicule, « couru immédiatement à bord d’un taxi pour aller chercher du secours dans la ville franche de Beni ». C’est d’ailleurs pour « non-assistance » que le chauffeur se retrouve devant les juges. A son retour, le chauffeur s'est étonné de voir la jeep de Ndala « en feu ». Une déclaration qui contredit la version officielle, selon laquelle la voiture aurait pris feu juste après l’impact de la roquette. En revenant sur le lieu de l’attentat, le chauffeur affirme également que des officiers du renseignement militaire se trouvaient sur place, devant le véhicule de Mamadou Ndala. 
On apprend d'autre part que le sergent-major Arsène Ndabu Ndongala, chauffeur du colonel Mamadou Ndala, a été retrouvé mort dans sa cellule du Saint-Office, le jeudi 2 octobre, au lendemain de sa déposition, vers 5 heures locales, à Beni. Les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues. Quelques heures après le décès du sergent major Ndabu, son avocat, Me Augustin Kisambo, a exigé qu’une autopsie soit pratiquée sur le corps de ce soldat. Il a estimé que les résultats de cette expertise clinique pourraient fixer l’opinion sur les allégations selon lesquelles ce soldat, qui était considéré comme la «boite noire» dans cette affaire aurait été... 
- Ohooh ? C’est embarrassant,  non ? Une crise de remords, peut-être ? Nani aliaki ye ? Le général*** ?
- Chutt !
 Imputations dommageables ! Outrage ! Atteinte à l'ordre public ! Propos subversifs ! Sous-entendus pernicieux ! Propagation de faux bruits ! Dénonciations calomnieuses ! 
Diffusion d'informations susceptibles de troubler l'ordre, fieu !
- Divulgation de secrets d'Etat, Nat ?
- Onyati ! Atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat ! Incitation à la révolte contre les autorités ! Atteinte au moral du Saint-Office et à l'honneur de ses prélats, fieu  ! Outrage !  Rastreins valet !
empoisonné pour qu’il ne fasse pas éclater la vérité sur les vrais mobiles de l’assassinat du colonel Mamadou Ndala.
On attend.
On apprend que Bouki l’Hyène, le sorcier feudataire ayant reçu en prébende les Affaires foncières a déclaré que la gestion de la terre relevait de la compétence de son administration, seule habilitée à vendre la terre.« Ce n’est ni le chef coutumier ni le bourgmestre ni le chef de village ou le secteur qui est habilité à vendre la terre. La gestion de la terre en RAL relève de la compétence exclusive des Affaires foncières », a-t-il fait savoir. Il a aussi reconnu que certaines personnes construisaient le long des artères, des voies ferrées, dans des cimetières désaffectés et sur des terrains de football à travers le pays. Mais, fait-il remarquer, « faire un constat de la réalité n’est pas un aveu d’impuissance. C’est même la preuve que nous sommes au courant de ce qui se fait».
On attend.
On apprend que près de 70% des fonctionnaires de Lusambo (dans le duché du Kasaî-Oriental), appelés nouvelles unités, n’ont jamais reçu de salaires depuis leur recrutement. Certains totalisent 10 à 15 ans de service. 
On attend.
On apprend que le chanteur de RnB américano-sénégalais Akon a surfé sur la foule, à l'abri dans une grande bulle transparente… En chewing-gum  ou en plastique ? lorsqu'il s'est produit récemment dans la ville-duché d'Expo (alias Mboki). Quelqu'un sur Twitter a expliqué qu'Akon avait, de cette façon, voulu se protéger de la fièvre Ebola. 
On attend.
On apprend que des habitants de Beni au Nord-Kivu ont découvert un corps décapité flottant sur les eaux d’un ruisseau dans le bourg de Mulekera. Ils ont identifié le corps comme 
- Ohooo ? On meurt beaucoup à Beni, ces derniers temps, Nat ? Et pas seulement dans les cellules du Saint-Office ? Et les microbes n’y sont pour rien ? 

- Chuttt ! Atteinte au moral de Beni et à l'honneur de ses habitants ! Outrage !
celui d’un officier des FARAL dont le domicile se situerait à proximité du ruisseau. Mais l’identité du défunt n’a pas été révélée. 
On attend.
On apprend que trois agents des services de renseignement (ex-Agence Nationale de Documentation) sont suspectés d’être impliqués dans la mort d’une femme enceinte dont le corps a ensuite été retrouvé, sans vie et portant des traces de violence...
- Ohooh ? C’est plutôt embarrassant ça, non ?

- C'était chelou, fieu ! Cette mauvaise femme refusait probablement d'apurer une dette ! Elle cherchait peut-être à monnayer sa grossesse !
- Ohooh ? Ayant pour fonction de protéger les possédants contre des Babola de plus en plus revendicatifs, les « services » seraient donc appelés, ces derniers temps, à se surpasser? Après la simple prison pour dettes, voici les coups et blessures pour défaut d’apurement ? Et même la mort, non  ?
- Chuttt ! Extrapolation tendancieuse, fieu ! Outrage ! Contre-vérités flagrantes ! Rastreins valet !
non loin de la rivière Mulobozi. à Moba-Kirungu, à 360 km au sud-est de Kalemie. La victime, mariée et enceinte de huit mois, avait auparavant été condamnée au paiement de 600 000 FL (un peu plus de 645 USD) dans une affaire de bassine en plastique, d’une valeur de 30 000 FL (32,30 USD).Son époux avait payé une première partie de la somme, évaluée à 170 000 FL (183 USD). La veille de sa mort, la victime avait été emmenée par un agent de l’ex-AND ou de l'ex-Service d'action et de Renseignements Militaires en exécution d’un mandat émis par le tribunal de paix. Mais elle n’est jamais revenue, La population, en colère, a marché en transportant le corps de la femme avec l’intention de le déposer au bureau de la baronnie de Moba. La police et l’armée se sont alors interposées face aux manifestants. En réaction, les manifestants ont pillé le marché de Regeza et saccagé les domiciles des trois agents de l’ex-AND ou de l'ex-Service d'action et de Renseignements Militaires soupçonnés dans cette affaire.
On attend.
On apprend qu'une vive tension a régné dans le garage de l’Office de routes à Bunia dans le comté de l’Ituri. Des agents de cette entreprise publique ont manifesté pour s’opposer à l’envoi de certains engins de l’Office de routes vers le comté voisin du Haut Uélé, à savoir, notamment, une niveleuse, une excavatrice et un chargeur. Ces engins devraient être utilisés sur la route Nia Nia-Isiro, réhabilitée en prévision de la commémoration du 50e anniversaire de la mort de la Bienheureuse Anuarite Nengapeta. Les manifestants parmi lesquels des machinistes, des mécaniciens et des chauffeurs ont brûlé des pneus et interdit l’accès du garage à tout visiteur. Ils ont renvoyé deux conseillers du sorcier feudataire du grand-duché chargé des Infrastructures venus récupérer les engins.
On attend
On apprend d'une part et d'autre part ;
On apprend d'une part que des miliciens Maï-Maï venant du parc Upemba ont enlevé deux femmes de militaires et incendié plusieurs maisons dans la nuit du jeudi 4 à vendredi 5 octobre dans le village de Katombe, en baronnie de Malemba Nkulu, au Katanga. Les militaires qui étaient de garde chez le chef de cette localité ont pris la fuite au cours de cette incursion. Une partie de la population du village s’est réfugiée en brousse et une autre dans la chefferie voisine de Mukanga.
On apprend d'autre part que l’armée a délogé le chef de guerre Kyungu Mutanga Gédéon et ses hommes de leur quartier général au mont Kibawa, situé à plus de 1300 mètres d’altitude dans la baronnie de Moba (Katanga). Le commandant de la 6e région militaire des FARAL a présenté à la presse, à Lubumbashi (chef-lieu du grand-duché du Katanga), des effets militaires et personnels récupérés lors de ces opérations menées en août et septembre dernier. Parmi ces effets figurent des fétiches et des antennes paraboliques. Gédéon a cependant réussi à s’échapper. L’Etat major annonce que sa traque se poursuit.
On attend.
On apprend qu'aucun nouveau malade d’Ebola n’a été enregistré depuis onze jours dans la baronnie de Boende à l’Equateur. «La situation est sous contrôle et  sous la maîtrise... 
- Ohooh ? Les « services » n'ont encore innocenté personne ? Ils n’ont pas encore fixé le montant à verser par les bénéficiaires, Nat ?
- Chutt ! Propos injurieux et pernicieux ! Outrage ! Atteinte au moral des "services" et à l'honneur de ses agents, fieu !

des équipes de surveillance entre Boende et Djera», a affirmé samedi 4 octobre le Dr Justus Nsio, expert épidémiologiste et coordonnateur du plan de contingence de l’épidémie dans cette baronnie. Entre-temps, la vie à Boende, chef-lieu du comté de Tshuapa dans l’Equateur poursuit son rythme normal et dans les rues de la cité, les avis sont partagés sur les origines de l’épidémie. Certains pensent 
- Ohooh ? Aurions-nous affaire à une crapulerie d'un nouveau genre ? A une épidémie inventée de toutes pièces... par certains... de façon à capter une partie des fonds qui se mobilisent pour l'Afrique de l'Ouest ? 

- Chutt ! Travestissement des faits ! Outrage ! L’accusation est extrêmement grave et les "services" ne peuvent pas laisser dire ! Elle met en cause des membres éminents du Grand Conciliabule  ! Gare aux imputations dommageables, allégations infondées et malveillantes, fieu !
- Ces "rumeurs" relèvent donc d'une complotite aigüe qui sévit dans la population elle-même (et non pas seulement dans certains cercles de l'opposition) ? Peut-être, peut-être... Mais si, dans un système sorcier, les suspicions naissent très facilement... sans doute est-ce dû au fait que les citoyens ne peuvent pas s'exprimer librement, que les libertés publiques et les droits de l'homme ne sont pas respectés et que les journalistes ne peuvent pas investiguer sans pressions ni contraintes, non ? Ou encore parce que... On l'a souvent vu ! Même le piiire !, tout est apparemment possible dans un système sorcier, non ?
- Stop ! Propos tendancieux et travestissement des faits, fieu ! Outrage !
- Peut-être, peut-être... Les gens exagèrent toujours mais, quand même...
- Stooop, je te dis  ! Terrain miné !
 Propagation de "rumeurs"
 susceptibles de troubler l'ordre public, fieu !  Outrage ! Stop ou je te promets ce piiire dont tu parles !
- Peut-être, peut-être... Divulgation de secrets d'Etat ?
- Presque ! Atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat ! Atteinte à l'ordre public ! Atteinte au moral du Grand Conciliabule et à l'honneur de ses membres, fieu  ! Outrage grave ! Keba na yo, fieu ! Tokoluka yo !
- Gare au flashover, Nat ?
- Affirmatif !
même que «cette maladie a été inventée et importée à la cité» par des gens qui veulent se faire de l’argent. Mais, en attendant d'y voir plus clair, presque tout le monde évite de se saluer par la main, notamment dans les paroisses où les prêtres... 
- Ohooh ? Peuvent-ils encore bénir et absoudre, se signer ? Se masturber ? Manger des mikate ?
- Chutt ! Outrage ! Atteinte au moral de l'Eglise et à l'honneur de ses desservants !
se désinfectent les mains avant de donner la communion aux fidèles. Cependant, certaines personnes se plaignent de la stigmatisation dont les malades - même du paludisme - font l’objet de la part des personnels de la santé. Ces derniers les assimilent tous aux victimes d’Ebola.
- Ohooh ? Malades donc coupables ?
- Boye, fieu !

On attend.
On apprend que Jean-Pierre Mbuku Mbumba, président national de Fédération nationale des artisans, petites et moyennes entreprises Luabongaises, FENAPEL), a accordé un entretien à l’ALP dans lequel il a déclaré que la reconstruction de la RAL... 
- Ohooh ? Soki te, il ne reste plus que la mine à creuser ou, pour peu qu’on dispose d’un bon diplôme de docteur en truc ou en bazar, devenir philosophe-conseil, juriste-prostitué, économiste margoulin, écrivain-mercenaire ou éditorialiste-cireur de pompes à la solde des « services »...

- Chutt ! Outrage ! Atteinte au moral de l'Université et à l'honneur de ses diplômés, fieu !
passe par les petites et moyennes entreprise (PME) et les petites et moyennes industries (PMI). Malheureusement en RAL, les PME/PMI et les entrepreneurs souffrent des conditions  contraignantes imposées par les institutions financières  pour accéder au crédit, a dit M. Mbuku, exprimant son inquiétude quant à l’émergence d’une classe moyenne en RAL. Outre cette difficulté d’accès au crédit, l’absence d’échanges et des rencontres entre la FENAPEL et les institutions financières, afin d’harmoniser des vues, l’inexistence de garantie immobilière, l’exigence d’un matelas de devises  au compte du demandeur, «équivalant au montant du crédit sollicité ou, à sa moitié, l’absence d’un délai de grâce pour le début de remboursement, le délai de remboursement très court et la difficulté d’élaborer un projet dit « bancable » ou « business plan », des frais de tenue de compte très élevés constituent aussi, d'après M. Mbuku, des obstacles au développement des  PME/PMI en RAL.
On attend.
On apprend que les sorciers grand-ducaux et ducaux des finances se sont réunis ce week-end avec le sorcier régalien délégué aux finances, membre du Grand Conciliabule et de la Troïka, pour débattre de la modernisation du système de gestion des finances publiques en RAL.
On attend.
On apprend qu'une trentaine d’agents licenciés par la Société nationale des chemins de fer du Luabongo, à Likasi (dans le grand-duché du Katanga), réclament leurs décomptes finals. Ils ont organisé lundi 6 octobre un sit-in devant les bureaux cette entreprise à Likasi. Selon un des manifestants, aucun de ces agents ne sait encore à combien s’élève son décompte final alors que le règlement de la SNCL prévoit le paiement des décomptes finals 48h après un licenciement. Tous les efforts des journalistes de Radio Okapi pour obtenir une réaction de la direction de la SNCL à Likasi n’ont pas abouti.
On attend.
On apprend que la vie a repris son rythme normal après trois jours d'affrontements entre les policiers et les habitants dans la cité de Lokutu et au village Yambi Enene, à plus de 250 km à l’Ouest de Boyoma (grand-duché du Haut-Luabongo). Selon des sources concordantes, la population en colère... 
- Ohooh ? Des Basengi ? Des paysans soûlards, ignares et abrutis ? Des fabricants de lotoko et de charbon de bois ? Des voleurs de régimes de noix de palme dans les plantations ?
- Onyati ! Tu as mis le doigt dessus, fieu !
s’était insurgée contre les arrestations perpétrées par les gardes industriels de la société Plantation des huileries au Luabongo (PHL). Ces habitants accusaient également cette société d’huile d’avoir transformé, sans contrepartie, des milliers d’hectares de forêt en plantation. Ces échauffourées ont été déclenchées, il y a trois jours, après que la société PHL ait fait arrêter quatre personnes pour vol des noix de palme dans les plantations. Le responsable de groupe d’action pour le droit de l’Homme à Lokutu ont dénoncé 
- Chutt ! Outrage !
les tortures affligées aux présumés voleurs par les gardes industriels. Informés sur cette affaire, les habitants de Yambi Enene, appuyés par ceux d’autres villages du secteur de Mwingi, sont descendus à Lokutu, machettes, lances et gourdins à la main avant de s’attaquer aux policiers lors du transfert des présumés voleurs à la prison de Basoko. Selon les témoins, les manifestants ont réussi à faire évader trois des quatre détenus. Les forces navales sont venues à la rescousse des policiers débordés. Après quatre tirs de sommation, les manifestants se sont dispersés. A  leur retour dans leurs villages, les habitants du village Yambi Enene ont coupé des palmiers et barricadé les principales voies d’évacuation des noix de palme de la société. Pendant trois jours, aucun régime de palme n’a été évacué de ces plantations pour l’usine. Selon le sorcier territorial assistant de Basoko chargé de l’économie, les manifestants ont fini, dimanche dans la soirée, par lever les barricades sur la route. Ceci, en contrepartie de la libération de l’unique détenu et des promesses de négociation directe avec la société.
On attend.
On apprend que la Cour militaire opérationnelle du duché du Nord-Kivu, siégeant en chambre foraine à Beni, a auditionné lundi 6 octobre d’autres prévenus dans l’affaire Mamadou Ndala dont le capitaine Ndaka qui affirme être arrivé sur le lieu de l’embuscade quelques heures après l’attentat. Devant les juges et les avocats, le capitaine Ndaka de la 31è brigade basée à l’aéroport de Mavivi, à Beni, a affirmé avoir trouvé, quelques heures après l’embuscade, la jeep de Mamadou Ndala en fumée sans savoir l’origine de ce feu.
On attend.
On apprend que plus de 16 tonnes de matériel VSAT remis par le gouvernement Luabongais en 2012 pour le balisage de l’aéroport de Buta au grand-duché du Haut-Luabongo n’ont toujours pas été installées. La direction de la Régies des voies aériennes (RVA) à Buta a écrit au sorcier Luabongais ayant reçu en prébende le Transport et les Voies de communication pour lui demander d’ordonner d’installer ce matériel qui risque de se détériorer sans avoir été utilisé. Ce matériel VSAT a coûté 2,5 millions de USD. Il est arrivé à Buta au début de l’année 2012. Il n’attend que d' être installé. Le commandant de la RVA à Buta affirme que cet équipement est important pour le balisage de la piste d’atterrissage et le contrôle des vols internationaux. « Grâce à ce matériel, la RVA est à même d’enregistrer le nombre et le type d’avions qui survolent le comté du Bas Uélé », explique-t-il. Le commandant de la RVA indique que ce matériel permettrait de facturer les survols de l’espace aérien Luabongais.« Un manque-à-gagner pour l’Etat Luabongais », se désole-t-il.
On attend.
On apprend que plus de 1.000 personnes ont perdu leurs maisons, 50 sont grièvement blessées et 4 autres sont décédées
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Kake est le ndoki ? Qui est derrière Kake ? Qui l’instrumentalise ? Quel "service" ou quel homme politique « en mal de repositionnement », Nat? 

- C'est chelou, en effet, fieu !  Une enquête a été diligentée par les « services » ! 
à la suite d’une forte pluie qui s’est abattue dans la nuit de dimanche 5 octobre dans quatre localités du groupement de Mupfunyi-Shanga à Masisi (dans le duché du Nord-Kivu). Selon le chef de ce  groupement, François Muharuro Wetemwami, les eaux de pluie ont détruit plus de 200 maisons dans les localités de Rueni, Maona, Nyamubingwa et Kyabondo, situées au bord du lac Kivu. Une autre pluie qui s’est abattue samedi 4 octobre a tué trois personnes et en a blessé grièvement huit autres dans le groupement de Bweremana, en baronnie de Masisi, à 50 km à l’Ouest de Goma (chef-lieu du duché du Nord-Kivu).
On attend.
On apprend que trois tonnes de whisky en sachet et deux tonnes de spaghetti impropres à la consommation ont été saisis  le 4 octobre dernier au marché de Lufu, un centre commercial situé dans la baronnie de Seke Banza (duché Ne-Kongo) à la frontière entre la RAL et l’Angola. 
On attend.
On apprend que l’agence de notation, Standards and Poors qui évalue les risques de défaut de paiement des États, publie deux fois par an une note pour les États souverains d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient. La note de la République de Fara-Fara vient d’être confirmée à B+/B avec des perspectives stables. Elle se trouve au milieu de la gamme africaine qui va de A- pour le Botswana à B- pour la République autocratique du Luabongo
On attend.
On apprend que la République autocratique du Luabongo a attribué au consortium Bureau Veritas BIVAC B.V./ Soget, le marché consistant à mettre en place et à exploiter le Guichet Unique de Facilitation du Commerce, cette plateforme dématérialisée et sécurisée qui concernera tous les corridors de marchandises, quel que soit le mode de transport, import et export, transit ou transbordement.
On attend.
On apprend que la présumée rébellion islamiste des ADF-Nalu, basée dans la région de Beni depuis la fin des années 1990, a attaqué, le dimanche 5 octobre dans la soirée, un village situé à une trentaine de kilomètres au nord de Béni, en zone contrôlée, en principe, par les FARAL. En tout 7 civils ont été tués, 14 personnes kidnappées et plusieurs autres blessées. 
On attend.
On apprend que les renseignants militaires qui ont témoigné lundi 6 octobre 2014 au 4e jour du procès sur la mort du colonel Mamadou Ndala affirment tous que le véhicule qui le transportait n’a pas pris feu sur les lieux de l’embuscade qui serait à l’origine de sa mort. Selon eux, la Jeep n’a pas pris feu sur les lieux de l’embuscade, mais après avoir parcouru au moins un kilomètre. De leur côté, les renseignants civils, qui travaillaient dans leurs champs tout autour du lieu de l’embuscade, affirme avoir vu des hommes armés en tenue militaire quitter la grande route de l’aéroport de Mavivi et se diriger vers le parc.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend toujours de RIIIR.



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Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
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