jeudi 2 octobre 2014

SCC3/5 - Un coup de feu tiré en l’air pour disperser la population touche en plein front une élève de 18 ans

Nzombo le soir ? (5)

On attend.
On apprend que les familles des quinze supporters de l'AS V.Club décédés à l’issue du match ayant opposé leur équipe au TP Mazembe au stade Tata Raphaël réclament une compensation financière. Elles relèvent que le rapport médical de toutes les victimes signale une seule cause...
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Ni même d'étouffement par les gaz ? Qui sont les ndoki ?
- Chutt ! Il y a des questions qu'il vaut mieux ne pas poser et auxquelles il est préférable de ne pas répondre, fieu ! Rastreins,valet !
de décès : « l'étouffement par les gaz lacrymogènes ». Le sorcier proconsulaire « élu » à la tête de la ville-duché d'Expo (alias Haut-Sommet, alias « Mboka oyo ekobonga lisusu te ! », alias Ya André) a remis à chaque représentant des quinze familles une enveloppe contenant la somme de 2.500.000 Francs Luabongais comme frais des funérailles. 
On attend.
On apprend que les étudiants de l’Institut supérieur d’études agronomiques (ISEA) à Bengamisa ont barricadé la route de Banalia, au point kilométrique 60 (à l’entrée de leur établissement) pour protester contre le manque d’enseignants.  Depuis environ un mois, les cours ne se donnent plus dans cette institution, faute d'enseignants. La manifestation a été dispersée par les corps habillés en bleu.
On attend
Et voici que je reçois un message que Mopoie et Bangazegino réussisent à me faire parvenir : « Mbote de Makala. Mposo elamu. » 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que dix ressortissants de la République autocratique du Luabongo sont devenus docteurs/PhD en droits de l’Homme de l’Université de Bangui, en RCA, pour le compte de la Chaire Unesco de cette institution d’enseignement universitaire. L’Université d'Expo (soki Expo, soki Mboki, lokola "Mboka ya ba ndoki") ayant été dessaisie des formations doctorales de la Chaire Unesco des droits de l’Homme pour l'
Afrique centrale et les pays des Grands lacs, ces doctorants ont achevé leurs thèses et à les ont défendues à l’Université de Bangui. La cérémonie de remise de ces diplômes a été organisée début mai à Brazzaville, compte tenu de la situation que traverse la RCA depuis près d’une année déjà. 
On apprend d'autre part que le chef de la mission de l'ONU en République autocratique du Luabongo, Martin Kobler, et la représentante spéciale des Nations Unies sur la violence sexuelle dans les conflits armés, Zainab Bangura, ont exhorté les autorités de la République de Fara-Fara à cesser immédiatement d’expulser des ressortissants du Luabongo et demandé aux autorités de la République de Fara-Fara d’enquêter sur différentes allégations de violations des droits de l’homme  : expulsions massives effectuées dans l'irrespect des principes et règles du droit international en la matière, violences sexuelles commises avant et pendant les opérations d’expulsions, mères ayant accouché sans assistance sur la rive du fleuve Luabongo, enfants tombés dans l'eau et noyés dans le fleuve pendant les traversées forcées. 
On attend.
On apprend que les conducteurs des trains de la Société nationale des chemins de fer (SNCL) à Lubumbashi (Katanga) ont déclenché un mouvement de grève. Ils protestent contre les propos du sorcier feudataire ayant reçu le Transport en prébende qui imputait la responsabilité du déraillement de Katongola à leur collègue décédé dans cette catastrophe ferroviaire. Dans un mémo adressé à leur employeur, les cheminots conditionnent notamment la reprise de travail au dédommagement des familles des agents qui ont péri dans cet accident.
On attend
On apprend qu'un éléphant enlisé dans la boue depuis plus de deux mois sur la rive gauche du fleuve Luabongo entre les villages Kibondo et Kalombo dans la baronnie de Malemba Nkulu au grand-duché du Katanga, a enfin réussi à « sortir de son piège ». Selon le directeur grand-ducal de l’Institut Luabongais pour la conservation de la nature (ILCN), le pachyderme a réussi à surnager, dans le marécage qui le retenait, à la faveur de la montée des eaux du fleuve. Il serait actuellement à la recherche de son troupeau.  
On attend
On apprend que deux personnes ont été tuées dans le centre-est de la capitale du Luabongo, au cours d’une interpellation qui a dégénéré. Des corps habillés en bleu étaient venus arrêter un directeur d’école accusé de viol sur mineure d’une quinzaine d’années dans le bourg autonome de Kisenso. Un corps habillé a tiré des coups de feu pour disperser la population qui s’opposait à cette arrestation, atteignant une élève de 18 ans au niveau du front. Elle est morte sur place. Des djeuns...
- Ohooh ? C’est embarrassant ça, non ?
- Embarrassant wapi, fieu ? Ces gens-là, ce sont des Babola de la basse classe ! Des tireurs de pousse-pousse et des garagistes pirates ! Des plombiers et des électriciens ambulants qui passent leurs journées à sillonner des quartiers sans eau courante ni électricité ! C'est chelou ! Ils n’ont vraiment rien d’autre à faire qu’attaquer la police ?

se sont opposés à ce que les corps habillés emmènent leur collègue auteur du tir. Un attroupement s’est vite formé. Au fur et à mesure qu’ils avançaient vers leur commissariat du comté de Mont Amba situé à Matete (alias Londres), les corps habillés en bleu ont essuyé des jets de pierre auxquels ils ont répondu en lançant des grenades lacrymogènes. Ils ont arrêté un djeun qui a succombé à ses blessures après avoir été tabassé : «Ils l’ont frappé à mort, comme on frappe un rat. Il est mort à l’hôpital Omeza, ici à Matete. A la manière dont on l’a frappé, il ne pouvait pas survivre».
On attend.
On apprend qu'une marche a été organisée à Goma pour réclamer de l’eau potable. De nombreux habitants du chef-lieu du duché du Nord-Kivu sont, en effet, obligés de se rendre chaque jour au lac Kivu pour y puiser de l'eau qui est pourtant impropre à la consommation. Les manifestants transportaient des bidons vides et des calicots où l’on pouvait lire : «Nous sommes fatigués de parcourir des kilomètres pour puiser de l’eau au lac». On rappellera, à cette occasion, que seuls 26% des Luabongais ont accès à l'eau potable et que le lac Kivu renferme de très fortes concentrations de gaz, ce qui le rend extrêmement dangereux, et que les rives de ce lac sont très peuplées. 
On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On apprend que l'avocat des corps habillés en kaki et en bleu bénéficiaires de l’amnistie mais encore hébergés dans un site de transit de la ville-duché d'Expo (à la cité Maman Mobutu) accuse le Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo de ne pas respecter la loi sur l’amnistie pour faits de guerre et insurrectionnels. Me Jean-Marie Kabengele, affirme que certains de ces amnistiés sont extraits nuitamment du site où ils sont hébergés à la Cité Maman Mobutu et amenés dans d’autres villes du pays sans que leurs familles en soient informées. « M. Kwadeba et Kabongo ont été pris. Ils ont passé la nuit au camp Kokolo. Destination : Mbuji-Mayi. Il y a M. Kobambu qui a été amené à Goma. Agolowa, Yimbi et Epumba ont été acheminés à Boyoma sans que leurs familles le sachent. Il y a eu encore le colonel Lingongo et les autres qui ont été acheminés à des endroits jusque là inconnus », rapporte l’avocat, s’interrogeant sur l’effectivité de l’amnistie qui couvre les faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques commis entre le 1er janvier 2006 et le 20 décembre 2013. « Est-ce l’exécution effective de la loi d’amnistie ou c’était tout simplement le changement des lieux de détention pour tromper l’opinion nationale et internationale ? Nous sommes maintenant convaincus que le pouvoir en place ne veut pas exécuter la loi d’amnistie », affirme Me Jean-Marie Kabengele. Quant à moi, Vié ba Diamba, je m'interroge encore, toujours aussi innocement : « Ohooh ? La Malibran, soprano du barreau et ex-diva de la Châtellenie d'Awel, souffrirait-elle d'une extinction de voix ? Serait-elle devenue une énorme déception, un ex-futur grand espoir qui n'aurait jamais confirmé ? N’ose-t-elle pas affronter les « services » ? A-t-elle peur de perdre sa place au sein du Grand Conciliabule ? »
On attend.
On apprend, que le gouvernement de la République de Fara-Fara a rendu publique une déclaration en réponse à certaines « allégations » de l'ONU. Selon cette déclaration, une opération de lutte contre la criminalité et le grand banditisme a été entreprise, depuis le 4 avril 2014, dans certains quartiers périphériques de Brazzaville. Cette opération, dénommée: «Mbata ya bakolo», a conduit à l’interpellation et au rapatriement de près de deux mille ressortissants de la République autocratique du Luabongo, en situation irrégulière. Redoutant une interpellation, bien d’autres citoyens du Luabongo ont alors décidé de quitter, volontairement le territoire de la république de Fara-Fara. Ainsi, près de 130.000 personnes ont traversé le Pool Malebo, en direction de leur pays d’origine. Je m’interroge : « Ohooh ? La République de Fara-Fara serait-elle aussi tombée entre les mains de sorciers, de « services » et de crapuleux ? Disposerait-elle également d’un menteur d’Etat, d’un sorcier régalien chargé de l’agit-prop ? » Ladite déclaration du gouvernement de la République de Fara-Fara indique encore que Monsieur Martin Kobler n'est pas proconsul de la République de Fara-Fara et que le Luabongo et la République de Fara-Fara sont dotés de mécanismes bilatéraux de gestion et de règlement des crises qui ont fait la preuve de leur efficacité tout au long de leur histoire commune. On imagine la réaction scandalisée de Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo de la République autocratique du Luabongo: « Qui dirige notre pays, le chef de Mission des Nations Unies au Luabongo, ce Martin Kobler dont les propos grossiers et outrageux nuisent au climat d'entente, de concorde et de respect mutuel qui règne si heureusement sur les deux rives du fleuve Luabongo, entre les peuples frères du Luabongo et de la République de Fara-Fara ? La Jeune démocratie du Luabongo n'a de leçons ni d’injonctions à recevoir de personne et surtout pas de la Monuslu ! Les Nations-Unies n’ont pas à suspendre quelque épée de Damoclès que ce soit sur République autocratique du Luabongo, libre, démocratique, transparente, indépendante et souveraine !  »
On attend.
On apprend, de la plume de Tshaku, le sorcier régalien chargé de l’agit-prop, signataire d'un « communiqué officiel » rendant compte de cette rencontre, que la Haute Hiérarchie de la République autocratique du Luabongo a fermement « recadré » les ambassadeurs accrédités dans ce pays de même que Martin Kobler, patron de la Mission des Nations Unies au Luabongo, et qu'elle a lancé un sévère avertissement aux missions diplomatiques qui seraient tentées de s'ingérer dans les affaires intérieures de la sorcellerie. Elle a néanmoins rappelé que les recommandations pertinentes des concertations nationales qui concernent le recensement administratif, la formation d'un Grand Conciliabule de cohésion nationale et l'amnistie, sont en cours ou en voie d'application. Et ledit sorcier régalien de conclure :« Qui dirige notre sorcellerie, des chancelleries étrangères qui se mêlent de questions de politique intérieure relevant de la seule souveraineté de la République autocratique du Luabongo ? Le chef de la Mission des Nations Unies au Luabongo ? La Nouvelle Démocratie du Luabongo dont le monde entier reconnait la qualité de ses sauces nationales, la pertinence de ses préparations souveraines et la sapidité des poissons de son fleuve à nul autre pareil (mboto, monganza, elolo, mongusu, mbenga, liyanga, mabongo ou poisson-chat, mopongo, malangwa, ngolo et mpoka, malwa alias « kapiténe » et le nzombo qui, de loin, ressemble à une anguille, etc), n'a d’injonctions à recevoir de personne  et surtout pas des représentants de missions diplomatiques étrangères à qui nous avons généreusement offert notre hospitalité légendaire !»
On attend.
On apprend que quatre personnes placées en détention préventive à la prison de Boma à Kipushi au Katanga y sont mortes 
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Ni même d'étouffement dans une cellule surpeuplée ? Et qu’est-ce que « la prison de Boma » est allée faire à Kipushi ? C’est aussi extravagant que l’existence d’un dancing-club « Bandal » au deuxième niveau de l’immeuble Digital à Aru ? De qui se moque-t-on encore ?
- Chutt ! Tu as encore raté l’occasion de te taire, fieu ! Oyebi rien du tout à quoi que ce soit ! Certaines de tes questions sont de très mauvais goût et témoignent d'une ignorance crasse de la géographie et de l'histoire de la République autocratique du Luabongo ! Comme d’habitude, tu n’as pas pu te retenir ! Rastreins, fieu !

d’étouffement. Trois autres détenus présentant les mêmes « symptômes » ont été envoyés à l’hôpital de référence Betty pour être soignés. Depuis le début de l’année huit détenus de cette maison carcérale y sont également décédés. Construite pour accueillir 60 détenus, cette maison carcérale en compte actuellement 311.
On attend
On apprend qu'une quatrième session de la commission spéciale de défense et de sécurité entre le Luabongo et la République de Fara-Fara s'est tenue dans la ville-duché d'Expo pour évaluer, non seulement l'exécution des accords de défense et de sécurité mais aussi l'opération des expulsions et qu'une convention sur la circulation et l’établissement des personnes et des biens entre les deux pays a été signée. 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que cinq mois après l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, l’ONG Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) plaide pour la comparution des présumés auteurs ou complices de cet acte devant les juges. Quinze « suspects » dans cette affaire sont détenus dans les cachots du Saint-office de la garnison de Beni dans le cadre d'une enquête menée par un prélat inquisiteur et persécuteur, le général*** qui s'est refusé à tout commentaire concernant ce dossier. Parmi les quinze suspects aux arrêts figurent quatorze militaires et un civil. Deux gardes du corps du colonel Mamadou Ndala et quatre officiers sont au nombre des militaires arrêtés. 
On apprend d'autre part que des ONG de défense des droits de l’homme réclament, quatre ans après l'assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, la poursuite du procès Chebeya interrompu en appel depuis novembre 2012. D'autre part encore et compte tenu de l’absence de procédure équitable menée dans un délai raisonnable en République autocratique du Luabongo, une plainte avec constitution de partie civile vient d'être déposée au Sénégal contre le major Paul Mwilambwe, l’un des responsables présumés dans l’affaire Chebeya-Bazana, par les avocats du Groupe d’action judiciaire (GAJ) de la FIDH et des membres des familles de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana :« Nous avons saisi la justice sénégalaise, car Paul Mwilambwe se trouve au Sénégal et qu’en vertu de la loi sénégalaise, la justice de ce pays est compétente pour instruire et juger ces crimes dans lesquels Paul Mwilambwe semble impliqué  », a déclaré le responsable du GAJ de la FIDH. Le major Mwilambwe avait témoigné dans le film du cinéaste Thierry Michel, « L'affaire Chebeya, un crime d'État ? ». Dans ce documentaire, Paul Mwilambwe accusait le chef des corps habillés en bleu d'avoir ordonné l'élimination de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo monte aussitôt au créneau : « Qui dirige notre sorcellerie, le FIDH, un officier fuyard et renégat, la justice du Sénégal ? C’est quoi ça, la « compétence universelle » et qui se cache derrière ça ? La Nouvelle Démocratie du Luabongo à la sauce nationale et souveraine n'a de leçons à recevoir de personne et surtout pas du Sénégal (dont l’équipe de football n’a même pas été qualifiée pour la CAN 2015) et d'une prétendue fédération internationale de quoi que ce soit !»
On attend.
On apprend que l’ONG « Freedom from Torture » a publié un rapport selon lequel, le viol, y compris les viols collectifs et les viols multiples, est utilisé régulièrement par des fonctionnaires de la République autocratique du Luabongo. Ces sévices visent à punir des femmes actives en politique, dans la ville-duché d'Expo et dans d’autres régions du pays situées en dehors de la zone de conflit armé. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo monte immédiatement au créneau et fustige le rapport précité, tout en faisant valoir qu’il n’est pas digne de commentaire : « Qui dirige notre sorcellerie ? De quoi se mêle cette ONG qui ne connaît même pas le Luabongo ? C'est du n'importe quoi ! Ce rapport est absolument déjanté, totalement ridicule ! Nous n’avons pas souhaité y réagir, tellement les faits qu'il relate sont « complètement enchevêtrés » ! La Jeune démocratie du Luabongo, ses bérets rouges et ses bérets noirs, n'a de leçons à recevoir de personne et surtout pas d'une ONG étrangère à la solde de forces obscures et de puissances étrangères !»
On attend.
On apprend que les miliciens Maï-Maï jadis sous ordre du chef Paul Sadala, alias Morgan...
- Ohooh ? Celui-là même qui… 
- Affirmatif !
- Sans doute n’a-t-il pas eu assez de bals par tout son corps  ?
- Affirmatif, fieu ! Et maintenant ce sont les gens de sa famille qui viennent réclamer son décompte final ! Ces gens n’ont plus de respect ! Batu wana vraiment !
ont mené de nombreuses incursions dans la baronnie de Wamba et de Mambassa, poussant près de neuf mille personnes à se réfugier au poste d’Etat de Niania. On indique que la Réserve de la faune Okapi (RFO) d'Epulu, dont quinze animaux en captivité avaient été tués par Morgan et ses hommes, héberge encore plus de trois mille okapis à l’état sauvage. 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que plus de 300 prisonniers se sont évadés de la prison centrale de Bukavu (bilan provisoire : 4 morts, près de 15 blessés). Une enquête a été lancée pour éclairer les circonstances de cette évasion et déterminer comment des armes sont parvenues à l’intérieur de la prison.
On apprend d'autre part que 1.327. 000 candidats environ ont été inscrits au Test national de fin d’études primaires (Tenafep), édition 2014, soit une augmentation de 18% par rapport à l’année 2013. Cet examen, passé à travers toutes les écoles du pays, permet aux finalistes du cycle primaire d’obtenir le certificat qui les autorise à accéder au niveau secondaire. 
On attend.
On apprend, de l'avis du chef de la délégation de l’Union européenne au Luabongo, que les résultats macroéconomiques de la République autocratique du Luabongo sont excellents… 8,5 de croissance ! mais que « la population...
- Ohooh ? « Nzambe akosala », ça ne fonctionne pas toujours comme il faudrait ? La main invisible du marché ne bénit pas tout le monde ?
-  Chutt ! Tika makelele !
n’en bénéficie pas ». Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo n'a pas du tout apprécié cet avis et l’a jugé désobligeant : «Qui dirige notre sorcellerie, les ambassadeurs et les chefs de délégations accrédités auprès de la République autocratique du Luabongo ? La Nouvelle Démocratie du Luabongo, son ndombolo et son mungwa ya basengi, n'a de leçons à recevoir de personne et surtout pas de l'Union européenne dont, que je sache, le Luabongo ne fait pas partie et à laquelle nous n’avons pas de comptes à rendre !»

On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que la production agricole a baissé dans la baronnie de Kalehe (Sud-Kivu). Cette baisse serait due à la rareté des pluies qui a rendu le sol moins fertile. Les agriculteurs de Kalehe déclarent manquer de semences de choux, carottes, aubergines, piments et tomates qui n’exigent pas une grande fertilité du sol pour pousser, contrairement au manioc et au café. 
On apprend d'autre part que le marché agricole, ouvert depuis une semaine, se poursuit normalement dans la baronnie de Manono, à 450 km au sud-ouest de Kalemie. Les produits abondent sur le marché et les bonnes performances enregistrées dans les activités agricoles touchent les six cultures de base de la région : l’arachide, le mais, le manioc, le riz paddy, le haricot niébé et la patate douce. Des facteurs climatiques favorables à l’agriculture (pluies abondantes) ont permis ces bonnes récoltes.
On attend.
On apprend que la justice sénégalaise se déclare compétente pour juger le major Paul Mwilambwe, un des corps habillés en bleu condamné par contumace par la justice Luabongaise à la peine de mort pour l’assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Paul Mwilambwe vit actuellement au Sénégal. Il est considéré comme un témoin clé dans cette affaire. En 2012, il avait fait des révélations au cinéaste Thierry Michel et mis en cause l'ancien Inspecteur général*** dont je tairai le nom du village... Pour l'instant !, dans l’assassinat de deux défenseurs des droits de l’homme. Il avait également donné des indications sur l’endroit où Fidèle Bazana, dont le corps n’a jamais été retrouvé, aurait été enterré.
On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On apprend, d'après un point de presse de Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo, que 109 autres prisonniers appartenant à différents groupes rebelles (M23, Bakata-Katanga, etc) ont bénéficié de la loi d'amnistie du 11 février 2014.
On apprend que Mopoie et Bangazegino ne figurent pas sur cette troisième liste de bénéficiaires de la loi d'amnistie. Je m'interroge, de moins en moins naïvement : « Ohooh ?  Pourquoi La Malibran continue-t-elle de se taire dans cette affaire ? Est-elle définitivement impuissante ou carrément complice ?» Et je me prends quelquefois à douter : « Mes « personnages » vont-ils devoir me quitter, s'éloigner et décider... C'est leur droit ! de déserter  le roman qui raconte leurs tribulations, craignant... A juste titre ! pour leur vie ? Je ne puis pas ne pas les comprendre et je m’attache à supprimer, très soigneusement, toutes les mentions qui pourraient permettre de les identifier de façon formelle. Mais je vais quand même continuer d'écrire et d'essayer de faire RIIIR. En préservant l'« anonymat » de mes personnages et jusqu'à leur libération ! parce qu’on n’a pas le droit de s'arrêter en chemin et de fermer sa gueule. «
On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend toujours de RIIIR



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Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
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