jeudi 2 octobre 2014

SCC3/13 - Le quartier des femmes de la prison de Kindu manque de toilettes et les prisonnières sont obligées de déféquer dans des sachets en plastique qu'elle jettent ensuite à l'extérieur. De futures lanceuses de cacas Molotov ?

Nzombo le soir ? (12)

On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend.
On apprend que les odeurs nauséabondes qui émanent de l’usine de traitement chimique de l’entreprise minière KCC rendent invivable le quartier Joli Site, à Kolwezi, au Katanga. Les habitants de ce quartier affirment avoir effectué en vain plusieurs démarches auprès des responsables de cette entreprise. Quant au service de l’hygiène, il reste impuissant : les responsables de KCC n’ont jamais accepté de le recevoir. Près de 70 familles habitent le quartier Joli Site. Ces familles craignent les diverses pathologies pouvant être causées par cet environnement malsain. Les tenanciers de petits restaurants affirment avoir perdu tous leurs clients. Ces derniers n’ont pas supporté de manger ou boire dans un tel environnement. Un habitant du quartier témoigne : «On dort dans l’odeur, on se réveille dedans, on mange dedans, on vit dedans… ».
On attend.
On apprend qu'environ 13.500 Luabongais ont été enregistrés à la frontière de Kimpangala dans la baronnie de Tshela après avoir été expulsés de Pointe-Noire, ces deux dernières semaines, dans le cadre de l’opération Mbata ya Bakolo menée par la police de la République de Fara-Fara.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que des échauffourées entre les corps habillés de la police des mines et des forçats-creuseurs artisanaux ont fait au moins 7 morts...
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Et les balles des corps habillés ne sont pas des microbes ?
- Chutt ! Allégations infâmantes visant à diaboliser les forces de l'ordre, fieu ! Rastreins valet !

et une dizaine des blessés par balles dans le site minier de Rubaya à Masisi (Nord-Kivu). Des sources locales qui livrent cette information indiquent que ces accrochages ont été causés par la mort d’un responsable de l’association des forçats-creuseurs artisanaux, samedi vers 3 heures du matin, dans un cachot de la police. Il aurait été abattu ...
- Ohooh ? C’est plutôt embarrassant ça, non ? Mais, voyons, c'était un syndicaliste, peut-être ?

- C’était un distracteur, fieu, un Kuluna, un Mbrekete ! Et il a reçu ce qu’il méritait : son décompte final ! 
- Et comment ça, Nat ? Des coups de bals lui ont heurté par tout le corps ?
- Boye, fieu ! Il manquait de respect aux forces de l’ordre ! C'était chelou !  Qui fuyait-il s’il n’était pas coupable ?  Il fallait immobiliser cet incivique !

après avoir tenté de s’enfuir. Furieux, les forçats-creuseurs ont alors incendié le bureau de la police. Des corps habillés en kaki basés dans ce secteur seraient intervenus pour remettre de l’ordre.
On apprend d'autre part que six forçats-creuseurs artisanaux ont été abattus et neuf autres grièvement blessés dans un carré minier situé dans la forêt de Gandja, à Maweka, au Sud-Kivu (territoire de Fizi) par des hommes armés non-identifiés
On attend.
On apprend que le Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo et la délégation syndicale de la Société nationale des chemins de fer du Luabongo (SNCL) ont signé dans la ville-duché d'Expo (alias Mboki) un pacte social en vue de mettre fin à un nouveau mouvement de grève des travailleurs de l'entreprise. Cependant, le président de la délégation syndicale, Victor Umba Ilunga, n’a pas voulu appeler à la reprise du travail à partir de la ville-duché d'Expo, estimant que les travailleurs restés à Lubumbashi doivent être préalablement consultés. Il a également fustigé les anti-valeurs qui prédominent dans le chef des cadres de la SNCL et qui se traduisent par
- Chutt !

la mauvaise gestion, le détournement des biens de l'entreprise et les malversations financières.
On attend.
On apprend que le sorcier légataire ayant reçu en prébende le commandement de la Garde Spéciale Présidentielle au Katanga annonce le démantèlement d'un réseau de bandits se faisant passer pour des éléments de la Garde Spéciale Présidentielle pour discréditer cette unité de l’armée :« On a mis la main sur un individu qui se faisait passer pour un capitaine de la GSP : un civil, un exploitant d’une terrasse de boisson qui travaillait avec un soi-disant major que nous recherchons jusqu’à ce jour. Ce groupe dédouanait des véhicules au nom de la GSP  à Mokambo. »
On attend.
On apprend que plus de 40 enfants de moins de 5 ans sont morts de paludisme entre juin et juillet 2014 dans le groupement Logoge, dans le grand-duché du Haut-Luabongo. Les chefs coutumiers ont exprimé leur inquiétude face à la persistance de cette maladie. En outre, les populations paysannes
- Ohooh ? L’État eza te ? Nzambe akosala ?
- Chutt !

incapables de payer les frais du centre de santé, continuent à faire soigner leurs enfants chez les féticheurs. Selon les chefs coutumiers, les enfants malades deviennent vite anémiques et, faute de transfusion sanguine, finissent par mourir. Ces autorités coutumières plaident pour la gratuité des soins en faveur des enfants, au moins pendant cette période, afin de réduire la mortalité.
On attend.
On apprend que le Conciliabule du duché du Nord-Kivu a décidé de suspendre « jusqu’à nouvel ordre » les activités minières dans le site minier de Bisié, cinq jours après l’attaque des installations de l’entreprise Mining Processing of Luabongo (MPL) situées à Bisié par des auteurs inconnus. Le Conciliabule du duché se dit « choqué » par cette attaque et condamne « des actes barbares dont l’objectif est de décourager les investisseurs dans cette partie de la baronnie qui pourtant a grandement besoin de se développer ». Le Conciliabule du duché a ordonné aux forçats-creuseurs artisanaux... 
- Ohooh ? Ce sont tous des rebelles ou des Kuluna, nat ?
- Onyati !

d’évacuer le lieu jusqu’à nouvel ordre et demandé aux « services » de retrouver rapidement les auteurs de l’attaque contre MPC.
On attend.
On apprend que des tirs ont été entendus dans la ville-duché d'Expo, mardi, en début d'après-midi, près du camp Tshatshi et du côté de l'aéroport de Ndjili. Ces tirs ont provoqué un vent de panique qui a commencé à Kintambo, s'est propagé au centre-ville et s'est répandu dans toute la ville-duché d'Expo, provoquant la fermeture instantanée des magasins, boutiques, bureaux et débits des boissons et de nombreux embouteillages. Le camp militaire Colonel Tshatshi, lieu de casernement de la Garde Spéciale Présidentielle (GSP), aurait été attaqué par une « vingtaine d'inciviques », un « groupe de voyous et de malfrats », armés de bâtons, de machettes et de couteaux, qui voulaient s'emparer de « la poudrière » (ou armurerie)  du régiment blindé de la GSP. Trois assaillants auraient été tués. Les coups de feu entendus au niveau de l’aéroport international de Ndjili seraient le fait d'éléments de la GSP qui avaient quitté Kibomango  (où de nombreux véhicules blindés sont stationnés), pour appuyer leurs collègues du Camp Tshatshi en tirant en l’air pour intimider et dissuader la population. Je m’interroge : « Ohooh ? Encore une attaque étrange, comme celles du 28 février 2012 ou du 30 décembre 2013 ? 
Mascarade, crapulerie ordinaire ou crapulerie d'État, sting operation ? » D'après le sorcier proconsulaire « élu » à la tête de la ville-duché d'Expo (alias Haut-Sommet, alias « Mboka oyo ekobonga lisusu te ! », alias Ya André), il pourrait s'agir d'« infiltrés » faisant probablement partie des « refoulés de la la République de Fara-Fara » et qui appartiendraient à l'ancienne Division spéciale présidentielle (DSP), la garde rapprochée de l'ancien président Mobutu Sese Seko, ou à l'ethnie Enyele dont le chef Udjani Mangbama (alias Etoko) a été abattu dans la République de Fara-Fara, il y a quelques semaines, dans des circonstances demeurées obscures. Mais pas de panique ! Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo ne manquera pas de « recadrer » les événements et de s'exprimer avec autorité à leur sujet. Et, tout à fait curieusement, ledit sorcier chargé de l'agit-prop...
- Ohooh ? C'est embarrassant ?
- Chutt ! Tika makelele ! Rastreins !

se montre perplexe ou prudent, ne profère pas de fatwa, tarde à se prononcer et déclare attendre les résultats de l'enquête: « Le Parquet militaire est en train d’interroger ceux qui ont été capturés. Ce qui les pousse à agir, eux-seuls les savent. Ils vont le dire aux enquêteurs. Ça pourrait être des terroristes, ça pourrait être un groupe de voleurs à main armée. Il n’y a que l’enquête qui pourra nous dire exactement  leur identité et leurs motivations ». Je m’interroge encore : « Ohooh ? Interrogatoires sous torture et 

- Chutt !
élaboration par les « services » d'un scénario qui soit vendable à la presse, aux ambassades étrangères et à la communauté internationale des dominants et des biens-pensants ? »
On attend.
On apprend qu'environ 207 détenus sur les 402 de la prison de Kindu souffrent du paludisme, de tuberculose, d'hernies, de diarrhées, de filariose, de maladies dermatologiques et d'infections respiratoires aiguës. Cette situation serait imputable, notamment, à des installations hygiéniques défaillantes. C'est ainsi que, depuis un mois, le quartier des femmes détenues manque de toilettes et... 

- Chutt !
que les prisonnières sont obligées de déféquer dans des sachets qu'elle jettent ensuite à l'extérieur de la prison.
On attend.
On apprend que les travailleurs de la Société nationale de chemin de fer du Luabongo (SNCL) n’ont toujours pas repris le travail malgré la signature d’un « pacte social de solidarité » entre les représentants du Grand Conciliabule, le comité de gestion de la SNCL et la délégation syndicale. Ils veulent connaître le contenu de ce pacte avant de se prononcer sur une éventuelle reprise de travail après plusieurs jours de grève. Les grévistes ont donné leur avis au cours de la réunion de restitution des négociations avec le Grand Conciliabule. La délégation syndicale leur a annoncé la paie de deux mois d’arriérés de salaire. Mais elle n’a pas donné les détails de ce pacte social.
On attend.
On apprend que mille deux cents quatorze violations des droits de l’homme... 
- Ohooh ?
Ça aussi, c'est embarrassant, non ?
- Chutt ! Informations parcellaires et tronquées ! Travestissement des faits ! Allégations malveillantes, fieu !
ont été recensées en République autocratique du Luabongo, de janvier à juin 2014, par le Bureau conjoint des Nations unies chargé des droits de l’homme (BCNUDH). Le directeur de ce bureau l’a annoncé, dans la ville-duché d'Expo, au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies. Selon lui, des corps habillés en bleu et en kaki et des agents des « services » sont responsable de 49% de ces violations. Pour le BCNUDH, ces 1.214 violations des droits de l’homme ont fait plus de 4 000 victimes, soit un plus grand nombre qu’en 2013. « Le nombre des violations des droits de l’homme, 1 214, a baissé par rapport au semestre précédent (1 264) alors que celui des victimes a augmenté », a déclaré le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, Scott Campbell. Les duchés du Nord et Sud Kivu ainsi que le grand-duché du Haut-Luabongo englobent, à elles seules, 75% de ces cas. Tshaku le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo trouvera probablement matière à s'en indigner : « Ce ridicule petit moustique, ce insupportable vecteur de chikungunya, Scott soki Campbell soki nani est, apparemment, revenu de vacances et a repris ses attaques perfides et insidieuses contre la République autocratique du Luabongo ! ». Une autre dépêche et d'autres statistiques vont également susciter l'ire du même sorcier : « Mais de quoi se mêlent-ils, ces gens-là ! Ils ne se fatiguent donc jamais ! Qui dirige notre sorcellerie ? ». D'après un bulletin d'information du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), en effet, se référant aux rapports des différentes commissions mouvements de population (CMP) « fin juin 2014, près de 2,3 millions de personnes étaient encore déplacées à cause des violences armées dans l'est de la République autocratique du Luabongo et contraintes de vivre loin de leur village d'origine »
On attend.
On apprend que la République autocratique du Luabongo est le premier réservoir de cobalt mondial et que ses réserves, évaluées entre 2,5 et 3,5 millions de tonnes, représenteraient 60 à 75% du cobalt mondial. La production de cobalt au Luabongo est en baisse depuis 2000, ayant chuté à 3.000 tonnes en 1997 et à 2.300 tonnes en 1999 avant de se relever à 3.000 tonnes en 2000. Selon le rapport intermédiaire d’activités de la Chambre des mines de la République autocratique du Luabongo, le premier trimestre 2014 a vu le cours du cobalt monter et atteindre le pic de plus de 31 500 USD/t qu’il n’avait pas atteint depuis deux ans. 
On attend.
On apprend que le « Cercle sportif Imana » de l'évêque président national et international de l’Alliance Mondiale des Églises Chrétiennes AMEC change de nom. Il s’appellera désormais Football Club Renaissance du Luabongo. L’évêque coordonnateur de ce club l’a annoncé au cours d’un point de presse tenu dans la ville-duché d'Expo. CS Imana a été créé à la suite d’une scission du Daring Club Motema Pembe (DCMP). Quelques jours avant cette annonce, le sorcier proconsulaire « élu » à la tête de la ville-duché d'Expo (alias Haut-Sommet, alias « Mboka oyo ekobonga lisusu te ! », alias Ya André) avait mis en garde l'évêque président national et international de l’Alliance Mondiale des Églises Chrétiennes, AMEC et les autres dirigeants de CS Imana contre l’utilisation des noms et surnoms ayant trait au DCMP : Imana, Faucon, Matiti Mabe, Immaculés, etc. Ledit sorcier proconsulaire avait invité l’évêque président à suivre l’exemple de Pachely Madilu et Olivier Bierlaire, anciens dirigeants du DCMP, qui avaient créé respectivement AC Sodigraf et Olympique Club d'Expo , sans nuire à leur ancien club. 
On attend.
On apprend qu'un journaliste et un cameraman de Molière TV ont été passés à tabac par des corps habillés en bleu de la Police de Circulation Routière (PCR). Ces derniers ont aussi mis à sac les installations de cette chaîne de télévision. L'incident est survenu au moment où un groupe de Wewa dénonçait les tracasseries dont ils sont victimes de la part des corps habillés de circulation routière et protestaient devant le siège de ce média privé contre la confiscation de huit de leurs motos, pour diverses infractions. Ces Wewa
- Ohooh ? Comme Mbrekete du temps des Noko : des insolents qui faisaient de la distraction sur le boulevard du 30 juin ?
- Boye, fieu ! Onyati !

étaient interviewés et filmés devant le siège de cette chaîne de télévision lorsqu'une jeep de la Police de Circulation Routière PCR a surgi du Camp Lufungula. Les corps habillés se trouvant à bord de ce véhicule s’en seraient violemment pris au journaliste et au cameraman. Ils auraient cassé la camera puis, s’introduisant dans la rédaction, l’auraient saccagée. De son côté, le sorcier légataire ayant reçu le commandement de la PCR en prébende affirme que ce sont les Wewa qui ont lancé des pierres sur la camionnette de la police qui sortait du Camp Lufungula et que les agents de Molière TV se sont interposés au moment où les corps habillés en bleu tentaient d’arrêter ces conducteurs de motos-taxis, qui perturbaient la circulation sur l’avenue Huileries. Pour ce sorcier légataire, la chaîne Molière encourage les antivaleurs de ces Wewa qui circulent sans casques, sans plaques d’immatriculation, ni permis de conduire et qui transportent plus d’une personne sur la moto, occasionnant de nombreux accidents.
On attend.
On apprend que la République autocratique du Luabongo a retiré sa candidature à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2019. C'est ce qu'annonce la Fédération Luabongaise de football (Felufa) sans donner les raisons de ce désistement. Pour sa part le sorcier feudataire ayant reçu la Jeunesse et les Sports en prébende considère qu'il s'agissait non pas d'un retrait de candidature mais plutôt d'un « ralentissement des démarches ».
On attend.
On apprend que cinq éléphants ont été abattus en un mois dans la réserve naturelle du Sankuru qui s'étend sur 30.570 km2 dans le duché du Kasaî-Oriental. Selon le coordonnateur de l'Institut Luabongais de conservation de la nature (ILCL) pour le Maniema et le Kasaï-Oriental, Dieudonné Byaombe, des enquêtes sont en cours pour identifier ces braconniers. Il déplore cependant la complicité de certaines autorités locales dans ces braconnages. 
On attend.
On apprend que des acheteurs se plaignent des difficultés qu’ils rencontrent à utiliser les billets de 5.000, 10.000 ou 20.000 Francs Luabongais. Sur le marché, de nombreux commerçants les refusent, estimant qu’ils ont du mal à trouver de la monnaie. Certains changeurs de monnaie en profitent pour exiger une contrepartie de 500 et 1.000 francs avant de faire de la monnaie. Selon le témoignage d’une acheteuse, les meilleurs endroits où dépenser les grosses coupures de Francs Luabongais restent les super marchés, les stations de service ou les banques. Des lieux que ne fréquentent pas une grande partie de la population de la capitale.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part qu'aucun aéroport de la République autocratique du Luabongo (sur une cinquantaine effectivement en fonction) n’est certifié conforme par l’Organisation de l’aviation civile internationale et que toutes compagnies aériennes Luabongaises figurent sur la liste noire de l’Union européenne. Près de 20 ans d’absence de contrôles et d’investissements dans le secteur expliquent le triste état de l’aviation Luabongaise. Les aéroports sont vétustes et sous-équipés. Seule une dizaine de pistes d’atterrissage ont un système d’approche via satellite. Pour les autres, l’approche se fait uniquement à la vue. 
On apprend d'autre part que les agents de la Régie des voies aériennes (RVA) observent, depuis vendredi, un mouvement de grève dans la ville-duché d'Expo. Selon le secrétaire général de la Force syndicale Luabongaise (FSL), Trésor Kapia, ces agents revendiquent principalement l’annulation de la décision du Grand Conciliabule, confiant l’assistance technique de leur entreprise à la firme française Aéroport de Paris Ingénierie (ADPI). Dans une déclaration publiée jeudi 10 juillet, les syndicalistes affirment garder un mauvais souvenir de la gestion de leur entreprise par cette firme entre 2008 et 2010. Les travailleurs déplorent également le fait que certains experts de l’ADPI, envoyés actuellement à la RVA, seraient moins qualifiés que les cadres Luabongais qu’ils tiennent à remplacer dans les postes organiques de l’entreprise. Les travailleurs de la RVA plaident également pour la signature de la convention collective révisée, le paiement des arriérés de salaires des entités de l'intérieur et l’apurement des décomptes finals d’environ 800 agents décédés, retraités ou encore licenciés injustement. Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo s’est refusé à tout commentaire dans cette affaire.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que la Société Luabongaise des droits d’Auteurs et Droits Voisins, SOLUDA est en crise. Les trois comptes bancaires de cette société auraient été bloqués sur instruction des sociétaires. Une suspicion de détournement de fonds viserait aussi bien les membres du Comité de gestion que les membres du Conseil d’administration, voire le sorcier feudataire ayant reçu la Culture et les Arts en prébende.
On apprend par ailleurs que l'Adg de la Gécamines a été révoqué pour « manquement grave » dans l'exercice de ses fonctions, sans qu'on précise ce qui lui est reproché.
- Ohooh ? Malversations, surfacturations, règlement de comptes ? Une opération retour qui n'aurait pas été effectuée comme convenu, dans les règles, en respectant la voie hiérarchique ? Nani aliaki te ?

- Chuttt ! Gare aux imputations dommageables, allégations infondées et malveillantes, propos tendancieux et travestissement des faits, fieu ! 
- Ohooh ? Gare aux vérités inconvenantes, c'est bien ça, Nat ?
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que le Niger et le République autocratique du Luabongo continuent, en 2014 comme en 2013, d'occuper les deux dernières places du classement annuel effectué par le Pnud sur la base de l'Indice de développement humain (IDH), classant 187 pays selon le bien être de leurs populations et prenant en compte la santé et l'espérance de vie, l'accès à l'instruction et un niveau de vie décent. 
On apprend d'autre part que l'Agence des Grands Travaux (AGT) procède à la pose de poteaux d’éclairage public solaire sur le boulevard Lumumba. Les travaux ont commencé vers l’aéroport de N’djili et sont maintenant à la hauteur du pont N’djili, le long du quartier De bonhomme, dans le bourg autonome de Matete. 
On attend.
On apprend que l’épouse de l'opposant politique Eugène Diomi Ndongala se plaint de faire l’objet de filatures incessantes et d'une étroite surveillance policière sur son lieu de travail. L’épouse du leader de la Démocratie Chrétienne met en parallèle ce qui lui arrive avec le cas de l'épouse de Paul Mwilambwe qui a, dernièrement, échappé de justesse à une tentative d’enlèvement au Katanga
On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On apprend que le général*** s'est personnellement opposé à toutes les autorisations de sortie pour raisons familiales dûment accordées par les autorités compétentes, à savoir les sorciers régaliens ayant reçu la Justice et les Droits de l'homme en prébende, à l'un ou l'autre des bénéficiaires de la loi d'amnistie qui (tels Mopoie et Bangazegino) sont normalement en instance de libération. Il s'en serait même pris aux responsables de l'établissement pénitentiaire et aurait menacé de les faire arrêter.
On attend toujours de RIIIR



Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/



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