jeudi 2 octobre 2014

SCC3/14 - D’une part, trois djeuns non-armés sont abattus par les FARAL en Ituri alors qu’ils inspectaient leurs pièges à gibier. Et d’autre part, à Kitona, le commandant de la base militaire tient à souligner la parfaite intégration des marines américains dans l’environnement Luabongais, « au point que certains d’entre eux ont même reçu des sobriquets Luabongais tels que Landu, Mère Double,  Mutombo, Jo Balar »

Nzombo le soir ? (13)

On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend.
On apprend que cinq cents personnes ont participé ce week-end à une caravane de la paix dans le duché du Nord-Kivu. Elles ont parcouru 150 kilomètres entre Goma et Rutshuru pour inviter la population à capitaliser les acquis de la paix et les consolider. Plusieurs localités de la baronnie de Rutshuru ont été occupées entre 2012 et 2013 par les rebelles du M23, délogés par l’armée appuyée par la Monuslu.
On attend.
On apprend que la République autocratique du Luabongo a perdu face au Nigeria sur le score de 0-1 dans la cadre du 2ème tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football U-17. Le match s’est joué samedi 26 juillet au stade Tata Raphaël de la ville-duché d'Expo (alias Mboki).
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part que les résultats de l'Examen d'État ont été rendus publics (613.000 participants, 54 % de réussite contre 47 % à l’édition précédente, 122.000 filles figurent dans ce lot de réussite et parmi elles, une fille âgée de 15 ans) et que les bâtiments scolaires et/ou les bureaux administratifs de différentes écoles secondaires ont été incendiées ou saccagés par... 
- Ohooh ? Des chômeurs sans diplôme ou des diplomés-chômeurs, des Kuluna ?
- Onyati, fieu ! 

des finalistes mécontents de leur échec. Tel est le cas, notamment, de l’institut Ngobi Katanga et de l’institut Nkenda Mitwe à Kalemie ou encore de l’Institut Nkesha, une école du réseau catholique, située dans le bourg autonome de la Muya à Mbuji-Mayi qui avait enregistré deux réussites sur une soixantaine de candidats. A Kamina, des candidats malheureux aux épreuves de l’Examen d’Etat ont incendié des bureaux du service de contrôle et de la paie des enseignants (Secope) et de la sous-division de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP) ainsi qu’un véhicule de service. Une centaine d’élèves ont manifesté dans plusieurs artères de la ville dans la matinée avant de déposer un mémorandum dans lequel ils demandaient aux responsables de l’EPSP de leur expliquer dans un délai de 24 heures les raisons de ces échecs. On signale des incidents du même genre à Idiofa et à Kolwezi où les installations du complexe scolaire Elimu ont été incendiées à l’aide de bidons d’essence. Sur 129 candidats en provenance de ce complexe scolaire, deux seulement auraient été admis ! Hormis l’Institut Elimu/Athénée de Kolwezi, propriétaire des bâtiments construits depuis 1956, plusieurs écoles secondaires officielles et privées fonctionnent dans ce complexe pour une population scolaire totale de plus de 1.000 élèves. 
On apprend d'autre part que le Conciliabule Urbain de la ville-duché d'Expo a décidé d'interdire la construction de nouveaux commerces ou autres « infrastructures incompatibles avec les espaces scolaires » dans l'enceinte des écoles. Les gestionnaires des écoles justifient en général la construction de ces commerces par la nécessité de générer de l’argent pour appuyer le fonctionnement de leurs écoles, motiver les enseignants et réhabiliter les infrastructures scolaires.
On attend.
On apprend que le bourg autonome de Selembao présente actuellement quarante-quatre têtes d’érosions et que ses 561 rues sont majoritairement impraticables. Il n’y a que trois routes asphaltées qui débouchent à Selembao : By pass à l’Est, la route de Matadi à l’ouest et libération ex-24 novembre au centre. Les autres routes et rues sont difficilement praticables pour cause d’érosions. Pour les habitants de ce bourg et des environs, il conviendrait de réhabiliter en priorité l’avenue Elengesa qui traverse Ngiri-Ngiri, Bumbu, Makala et Selembao jusqu’à Mont Ngafula. Encadrée par les bourgs autonomes de Bandalungwa au Nord, Makala à l’Est, Ngaliema à l’ouest et Mont Ngafula au Sud, le bourg autonome de  Selembao a une superficie de 12 km², avec près de 352 000 habitants disséminés dans les 29 343 parcelles. En dehors des têtes d’érosions, le bourg autonome est aussi confronté aux problèmes de fourniture d'eau potable dans plusieurs quartiers. Les habitants s'approvisionnent aux bornes fontaines et sont obligés de payer 150 Francs Luabongais (0,16 USD) pour un bidon de 20 litres. 
On attend.
A deux jours de l’ouverture de la coupe du bois au Katanga, on apprend que certains exploitants forestiers de la chefferie de Basanga dans la baronnie de Kambove dénoncent l’exploitation illicite du bois rouge à Nkala. « L’exploitation du bois rouge est interdite sur toute l’étendue du grand-duché du Katanga. Mais, de façon surprenante...
- Chutt !

un député procéderait à son exploitation à Nkala, l’une de réserve de cette essence de bois, depuis janvier 2013 », a affirmé un exploitant forestier. Des sources indiquent qu'environ 2.000 m³ de bois rouge seraient entassés en plus de quatre-vingts tas dispersés dans la brousse à plus de 30 km de Lwambo sur la route Lwambo-Bunkeya. Ces bois seraient ensuite entreposés à Lubumbashi avant d’être expédiés en Asie. Pour sa part, le sorcier ayant reçu la baronnie de Kambove en prébende dit ne pas être informé de cette situation. Le sorcier de l’Environnement du grand-duché du Katanga affirme également ne pas être au courant de cette exploitation illégale mais il a promis d’ouvrir une enquête pour vérifier ces allégations.
On attend.
On apprend que des morts continuent à être enterrés dans le cimetière de Kintambo, pourtant officiellement fermé depuis 1998. Les conditions d’inhumation de ces morts laissent à désirer dans cette nécropole où les corps sont parfois empilés les uns sur les autres. L'agent du Conciliabule Urbain de la ville-duché d'Expo préposé à la gestion de ce cimetière continue... 
- Ohooh ? Poto moyindo ekomi mboka ya ba ndoki ? Un certain Ya André (alias Haut-Sommet)  y serait-il pour quelque chose ?

- Chutt ! Allégations infondées, fieu ! Imputations dommageables ! Atteinte à l'honneur de la Ville et au moral de ses dirigeants ! 
à percevoir des taxes d’inhumation. Il ne rend de comptes qu’au sorcier du bourg autonome de Ngaliema où est localisé ce cimetière. Le cimetière de Kintambo est prisé par les membres de familles des défunts à cause de sa situation au centre de la ville. Ces familles veulent s’éviter les longues distances que leur imposerait une inhumation à Kinkole ou Mbenseke, deux grands cimetières publics.
On attend.
On apprend que les vendeuses de pagnes du marché central de Manika, à Kolwezi, accusent les grossistes chinois de se livrer aussi à la vente au détail. Ces vendeuses affirment que les grossistes chinois envoient leurs travailleurs vendre des pagnes sur le marché, au même prix que les détaillants, leur faisant ainsi une concurrence déloyale : « Nous achetons chez eux les pagnes à 10.000 Francs Luabongais (10 USD). Et ils les font vendre par leurs travailleurs au même prix. Comment allons-nous survivre ? » 
On attend.
On apprend que le premier vice-président et le premier rapporteur la société civile de Walikale ont été.. 
- Ohooh ? C'était chelou, sans doute ?  Cessons la distraction de l’opinion tant nationale qu’internationale ? La récréation est bel et bien terminée, Chef ? La liberté de défendre les droits de l'homme est aussi définitivement clôturée ?
- Boye !

arrêtés par les « services ». Ils sont accusés d’incitation à la révolte et de complicité avec les Maï-Maï de Cheka. Dans un mémorandum adressé au sorcier ayant reçu en prébende la baronnie de Walikale, d’autres organisations citoyennes exigent la libération sans conditions des personnes arrêtées. Pour le Bureau d’étude, d’observation et de développement de la baronnie de Walikale (Bedewa), ces membres de la société civile doivent être immédiatement relâchés car il s’agit d’une arrestation arbitraire. « Tous ceux qui ont osé lever leur petit doigt pour dire un mot sur la situation de Bisié sont aujourd’hui menacés d’arrestation », a déclaré Prince Kihangi, secrétaire exécutif de Bedewa. 
On attend.
On apprend que trois djeuns ont été abattus dimanche 27 juillet en fin de matinée par un groupe de corps habillés en kaki à Mukoro dans la collectivité de Walendu Bindi en Ituri (grand-duché du Haut-Luabongo). Ces djeuns âgés respectivement de 18, 17 et 14 ans ...
- Ohooh ? Des Maï-Maï ? Des djeuns qui allaient repartir avec leur gibier sans rien laisser aux corps habillés en kaki ? Sans que les forces de l’ordre, chargées de la protection de la population, puisse s’assurer que la viande de chasse est propre à la consommation et n’est pas porteuse du virus d’Ebola ? 
- Chuttt ! Gare aux pressentiments scandaleux et téméraires, fieu ! Dans le cas d'espèce, il s'agissait, probablement et sans aucun doute, d'une tentative d'insurrection, d'une atteinte avérée à la sûreté intérieuse de l'Etat !

- Gare aux vérités inconvenantes, c'est bien ça, Nat ?
n'étaient pas armés. Voyant s’avancer vers eux des corps habillés en kaki alors qu’ils inspectaient leurs pièges à gibier, les trois djeuns ont pris la fuite et ont aussitôt été abattus. « Ils ont fui parce que dans ce coin-là, les jeunes gens ont peur des corps habillés en kaki qui sont perçus comme des gens menaçants » a expliqué Akobi Chrisante, le président des notables de Walendu Bindi Bindi.
On attend.
On apprend que le coordonnateur de l’ONG de défense des droits de l’homme Voix des minorités indigènes (VMI), Georges Mbuyu...
- Ohooh ? Encore ce distracteur, cet incivique, ce Kuluna, cet extrémiste, ce chef de bande et ce meneur dénoncé par le sorcier territorial du comté ?

- Affirmatif ! Quels droits de l'homme pour les Pygmées ? On croit rêver ! C'est chelou, non ?
passe en jugement devant le tribunal de grande instance de Kalemie pour incitation à la haine tribale. Le Saint-Office l’accuse d’être à l’origine des violences qui ont opposé les communautés Pygmées et Bantous dans le comté du Tanganyika durant le mois de juillet, en appelant les Pygmées à se libérer de la domination bantoue. Selon l’accusation, Georges Mbuyu aurait déclaré aux Pygmées «qu’ils ont les mêmes droits que les Bantous, qu’ils doivent se libérer de la domination, exploitation, exclusion, privation d’accès aux droits dont ils sont victimes de la part des Bantous». Pour le Saint-Office, l’activiste des droits de l’homme doit être poursuivi sur base de l’ordonnance/loi nº 66/342 du 7 juin 1966 relative à la répression du racisme et tribalisme. On imagine l'indignation du sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo « Qui dirige notre sorcellerie ? Le défenseur des droits de l’homme de la majorité présidentielle ou celui des droits infrahumains d’une petite minorité d'aigris ? Une population minoritaire qui se prévaut abusivement du soutien de la Communauté internationale ? »
On attend
On apprend que trente-deux habitations ont pris feu à Kabengele, à 30 Km de Kabinda, dans le Kasaï-Oriental. A l’origine de cet incendie, un feu de brousse allumé par un habitant pour préparer son champ. 
On attend.
On apprend que la délégation syndicale de la Société nationale de chemin de fer (SNCL) a annoncé la levée de la grève des agents de cette entreprise à Lubumbashi quelques jours après la signature du pacte social entre le Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo, le comité de gestion de la SNCL et la délégation syndicale. Ce pacte social demande notamment aux agents de travailler pendant deux ans sans faire la grève et à l’entreprise de les payer régulièrement. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo s’est refusé à tout commentaire dans cette affaire.
On attend.
On apprend que, à l’occasion du neuvième anniversaire de la mort du défenseur des droits humains Pascal Kabungulu, l’association dont il était le secrétaire exécutif « Héritiers de la justice » réclame la poursuite du procès sur cet assassinat. L’activiste des droits de l’homme avait 

- Chutt !
été tué à son domicile le 31 juillet 2005, à Bukavu. Neuf ans après cet assassinat, son association se demande pourquoi le procès ouvert quelques jours après le crime n’avance plus. Le procès avait été suspendu moins de 7 mois après son ouverture au motif que la Saint-Office de Bukavu ne disposait pas d’un officier militaire d’un grade supérieur à celui de l’un des prévenus, un colonel. Le procès avait ensuite été transféré à la Haute Cour militaire de la ville-duché d'Expo. Depuis lors rien ne s’est passé. Héritiers de la justice observe qu’au fil des années, la quasi-totalité des prévenus incarcérés dans la prison de Bukavu se sont « évadés ».
On attend.
On apprend que le Cercle des élites pour la promotion des valeurs du Luabongo (CEPVL) s’inquiète de l’instauration, par le Conciliabule du duché Ne-Kongo, des postes de péages sur toutes les routes de desserte agricole d’intérêt ducal. Pour le Pasteur Nsimba Dinzau, président de cette ONG, ces taxes risquent de peser lourd sur la population. Il demande au Conciliabule du duché de revoir cette décision. Les édits instaurant ces péages ont été adoptés par l’Assemblée des notables du duché Ne-Kongo puis promulgués dans 14 arrêtés ducaux. Ils concernent toutes les routes de desserte agricole à intérêt ducal et national.
On attend.
On apprend que les frais de tenue des comptes « salaires » des fonctionnaires sont désormais supportés par le titulaire du compte et non plus par le Trésor public. Le montant fixe qui est désormais défalqué de la rémunération de tous les agents de l’Etat dont le salaire de base est égal ou supérieur à 100 USD est de 3.348 Francs Luabongais (3.6 USD). Cette disposition, qui est entrée en vigueur à partir de la paie du mois de juillet, suscite un tollé dans les milieux des fonctionnaires. Depuis le lancement du processus de la paie des fonctionnaires par voie bancaire en RAL, il y a deux ans, les frais de tenue de compte étaient supportés par l’Etat.
On attend.
On apprend qu'un conflit oppose l’Association des taximen-moto de l’Ituri (Atamou) qui revendique le monopole dans ce domaine dans ce comté du grand-duché du Haut-Luabongo... 
- Ohooh ? Des Wewa de brousse, des Kuluna motorisés ?
- Onyati ! Je ne te le fais pas dire, fieu !

et l’association des Taximotos et Voitures (Atamov). Cette dernière a vu le jour à Goma au Nord Kivu et cherche à s’implanter en Ituri. Pour les départager et « éviter des altercations entre leurs membres », le sorcier territorial ayant reçu en prébende le comté de l'Ituri a pris la décision de fusionner les deux associations pour éviter des altercations entre leurs membres. Mais le comité directeur d’Atamov rejette cette instruction, qui selon lui, viole le principe de la liberté d’association garanti par la constitution de la RAL. 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part que la République autocratique du Luabongo va appliquer de nouvelles mesures sanitaires pour prévenir l’apparition sur son sol de la fièvre hémorragique Ebola, qui a fait près de 700 morts en Afrique de l’Ouest depuis le début de l’année. Il y aura notamment « un durcissement des mesures de screening des passagers pour tous les vols faisant escale au Nigeria, un pré-positionnement de tout le dispositif de protection et de diagnostic », a expliqué le sorcier feudataire ayant reçu la Santé publique en prébende. Un relèvement du seuil d’alerte est également prévu sur l’ensemble de la sorcellerie où le virus Ebola a été découvert pour la première fois, en 1976. Depuis cette date, la RAL a connu plusieurs épidémies. La dernière a fait officiellement 36 morts d’août à novembre 2012 dans le Nord-Est. Forte de ces expériences, la RAL avait envoyé début avril en Guinée quatre experts en surveillance épidémiologique. Elle avait par ailleurs relevé le « seuil de surveillance » au niveau des 98 points d’entrée de son immense territoire, ainsi que dans le milieu hospitalier. 
On apprend d'autre part que la compagnie awoyolaise Asky Airlines vient de suspendre ses liaisons vers le Liberia et la Sierra Leone après qu'un de ses passagers soit mort à Lagos (Nigeria). Et que le Royaume de Jupiler...
- Ohooh ? Toujours en mesure, de donner des leçons (de savoir-faire... d'arrangements boutiquiers, plan foireux, atermoiements funestes et précipitations inconsidérées, astuces, feintes, esquives, débrouilles ou dérives : zijn plan trekken... et un carnet de commandes toujours bien rempli) au monde entier ? Faut-il croire que ça rapporte ?
- Chuttt ! Qu'est-ce que tu veux,fieu ? Qu'est-ce que tu cherches ? Tu veux toujours nous embrouiller avec les Noko ? Gare aux imputations dommageables, allégations infondées et malveillantes, propos tendancieux et travestissement des faits, fieu ! Et n’oublie pas... Je sais tout !, que tu as encore un contentieux avec « Air Machin » (je ne sais même plus comment tu l’appelles, ça change tout le temps), une histoire de siège 43F que tu aurais endommagé lors d’un de tes derniers voyages, fieu ! Un attentat lâche et sordide  dont les ordinateurs-flics de la compagnie n’ont certainement pas perdu la mémoire ! 
- Gare au flashover, Nat ?
ne tremble pas : en effet, la compagnie jupilérienne Air Tango (alias Air Commerce Triangulaire) scrute attentivement l'évolution du virus d'Ebola en Afrique occidentale où elle relie « en triangle » les capitales des trois pays les plus concernés : Conakry (Guinée) via Dakar et Monrovia (Liberia) via Freetown (Sierra Leone). A Monrovia, par exemple, « les passagers doivent remplir un formulaire ». Je m’esbaudis : « Waooooooow ! »
On attend.
On apprend que l'ex-chef d'état-major de l'armée de terre en République autocratique du Luabongo, a été innocenté 

- Ohooh ! C'est embarrassant, non?
- Une sage décision a été prise par les organes compétents, fieu ! Un odieux complot internationl a pu être déjoué ! Des personnes malintentionnées avaient porté atteinte au moral de l'armée et à l'honneur de ses dirigeants !

d'accusations de trafic d'armes à destination de braconniers et de groupes armés dans l'Est, a annoncé le Conseil supérieur de la défense. « Après examen des éléments supplémentaires apportés par la commission d'enquête (...) et faute d'autres preuves probantes exigées », le Conseil a « approuvé » le rapport de la commission ayant « blanchi l'intéressé », indique le compte-rendu d'une réunion du Conseil. Le 15 novembre 2012, un groupe d'experts de l'ONU avait publié un rapport accusant ce sorcier légataire, surnommé "Tango Fort", de contrôler un réseau de distribution d'armes et de munitions à destination de braconniers et de groupes armés. On imagine l'indignation du sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo : « Qui dirige notre sorcellerie, un groupe d'experts de l'ONU peut-être ? »
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que, depuis 2011, plus de 11.000 corps habillés (officiers, sous officiers et soldats) de la force terrestre et de la Force Navale ont bénéficié de la formation dispensée par  des experts de l’armée américaine à la base militaire de Kitona, dans le cadre de l'opération « Lion rouge ». A l’occasion de la cérémonie de clôture de cette opération, plusieurs personnalités militaires et politiques ont assisté  à cette cérémonie, parmi lesquelles le représentant de l’African Command, le sergent major Bohn.
- Ohooh ? Un sous-fifre de chez sous-fifre ? Le chef du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), le général David Rodriguez, avait sûrement autre chose à faire ?
- Boye ! Tika !
Le sorcier légataire ayant reçu en prébende le commandement de la base de Kitona a relevé la parfaite intégration des marines américains dans l’environnement Luabongais, « au point que certains d’entre eux ont même  reçu des sobriquets Luabongais tels que Landu, Mère Double,  Mutombo, Jo Balar ». 
On apprend d'autre part que le Burundi accuse la République autocratique du Luabongo de manquer de collaboration dans la traque des bandits armés en tenues militaires Luabongaises qui volent et tuent dans le lac Tanganyika.
On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On apprend que la libération des bénéficiaires de la loi d'amnistie non encore élargis n'est ni annoncée, ni même envisagée et que ceux-ci (tels Mopoie et Bangazegino) en sont réduits à attendre l'expiration d’un prétendu délai de 6 mois inscrit à l'article 5 de la loi d'amnistie et craignent, à juste titre, que le général*** ne manigance une nouvelle crapulerie...
On attend toujours de RIIIR.

On se demande quand quelqu'un lancera la première pierre.



Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire