jeudi 2 octobre 2014

SCC3/22 - L'application de la loi d'amnistie a été sélective et a profité aux membres de groupes armés tels que les Bakata Katanga et le M23 plutôt qu’aux personnes détenues ou condamnées pour des faits politiques ou des délits d’opinion

Nzombo le soir ? (20)


On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part que Jean-Bertrand Ewanga, secrétaire général de l’UNL, a été condamné par la Cour suprême de justice à 12 mois de prison ferme. Cette sentence a été rendue à l’issue d’une audience qui a vu les avocats claquer la porte pour raison d’insécurité suite à

- Chutt !
 la présence massive de Pomba (gros bras, en lingala) « dans les périmètres » de la Haute Cour. Le député Ewanga a été reconnu coupable d'offense, non seulement à la  Haute Hiérarchie  mais aussi à différents sorciers régaliens. D’après le parquet l’opposant...
- Ohooh ? Cela veut dire que les opposants doivent cesser de « faire la distraction » ?
- Boye, fieu !
- La liberté de penser autrement et le droit de s'exprimer librement sont à présent clôturés ? 
- Boye !
- Même les opposants ne peuvent ignorer les lois de la sorcellerie, Nat ?
- Affirmatif ! Surtout bango !
aurait, en effet, traité de « griots » les présidents du Grand Conciliabule et des assemblées générales des actionnaires de la sorcellerie, à savoir le Sénat et la chambre basse du Parlement, troisième infraction ajoutée en cours d’instance.
On apprend d'autre part que le tribunal de paix de la République de la Gombe (alias Washington DC), a pris en délibéré l’affaire du journaliste Mike Mukebayi. Au cours d’une brève audience vendredi 12 septembre à l'Université Libre de Makala, le journaliste a comparu seul, sans plaignant, devant les juges de paix et ...
- Ohooh ? Poursuivi sur base d'une dénonciation faite au parquet par « un certain Richard  Vianney », une « personne non autrement identifiée » prétend le Parquet ? Une dénonciation couverte par le secret de la confession, Nat ? 

- Boye ! C'était chelou !
face au ministère public. L’éditeur du journal Luabongo News est poursuivi par le parquet pour imputation dommageable à...
- Ohooh ? 
 Incitation à la désobéissance écclésiastique, Nat ? 
Chuttt ! Les chefs doivent  se soutenir entre eux, fieu ! Oyebi te ke tout pouvoir vient de Dieu ?
un prélat et délit de presse.
On apprend que l’opération «Sokola» qui vise le désarmement des présumés rebelles ougandais des ADF-Nalu actifs dans la baronnie de Beni et qui, jusqu'à sa mort, avait été dirigée par le général Bahuma, sorcier légataire de la 8e région militaire, a désormais son propre commandement : un général de brigade dont on se rappellera qu’il avait, en son temps, été soupçonné (entre autres affaires crapuleuses) d'être impliqué dans l'assassinat du colonel Mamadou Ndala. 
- Tu ne t’interroges plus, Douchka ?
- Petite chérie, enfin ! Hola caracola ! Quel bonheur ! Tu me manquais beaucoup ! Je me demandais ce que tu devenais ! Tu ne me téléphonais plus et ne décrochais pas non plus ! Tu boudais mes "Allo Coucou", tu me niais, tu me trompais, tu avais voyagé ?
- Réponds plutôt à ma question!
- Eh bien, non : je ne m’étonne plus et je ne m’interroge plus ! Cela m’écoeure et me donne envie de débagouler ! Nalembi na nga !
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part que huit personnes sont mortes dans un éboulement de terre vendredi 12 septembre aux environs de 13 heures locales dans une carrière d’exploitation artisanale d’or à Kobu, village situé à environ 60 kms au nord de Bunia (grand-duché du Haut-Luabongo). Des témoins rapportent que des victimes se trouvaient à plus de 16 mètres de profondeur en quête d’or. A la surface de la terre, deux de leurs collègues étaient respectivement chargés de surveiller la motopompe et de faire la cuisine. Ce sont les seuls rescapés.
On apprend d'autre part qu'un homme affecté à la garde de la concession de l’entreprise minière Tenke Fungurume Mining (TFM) a été violé dans la nuit de vendredi à samedi 13 septembre par un groupe des 18 forçats-creuseurs clandestins à Tenke à une vingtaine des kilomètres de Fungurume. Les forçats-creuseurs... 
- Ohooh ? Des fumeurs de chanvre et des bagarreurs ? Des consommateurs de Supu na tolo et de films pornos ?
- Chuttt ! Tika makelele !
se sont introduits dans la concession TFM pour voler du carburant dans le réservoir du groupe électrogène utilisé pour l’électrification du site. Mais, ils n'y seraient pas parvenus, l’engin étant sécurisé par des fils barbelés. Ils se seraient alors rués sur l’unique garde commis à cette concession et l’auraient violé à tour de rôle, avant de s’échapper.
On attend
On apprend que la composition d'un nouveau Grand Conciliabule dit « de cohésion nationale » pourrait être rendue publique ce week-end. Et que La Malibran elle-même pourrait être débarquée et que ses lâchetés, sa coquetterie et ses complaisances vis-à-vis des « services » et des crapuleux n'auront donc servi à rien et...
- Ohooh ? C’est toujours comme ça que ça fonctionne, Nat: les sorciers passent, les « services » demeurent ?
- Affirmatif !
que ce remaniement n'affectera d'aucune manière les responsables des « services » si bien le situation de Mopoie et Bangazegino restera probablement inchangée et qu'ils continueront d'être maintenus arbitrairement en détention
On attend.
On apprend que les Maï-Maï Raïa Mutomboki du groupe Sisawa ont attaqué une position des FARAL dans la localité de Lugungu située à 36 km au nord de Shabunda-centre. Tout est parti d’un conflit qui oppose deux clans sur la propriété du site minier se trouvant dans la rivière Bilika. L’un de ces clans a recouru aux Raïa Mutomboki, commandés par Sisawa, pour lui permettre d’accéder à ce site riche en or et déposséder l’autre partie qui utilise des dragues dans l’exploitation de l’or dans la rivière Bilika.
On attend.
On apprend que le chef spirituel de l’église Armée de Victoire, Fernando Kuthino a fait l'objet d’une ordonnance portant «mesure individuelle de grâce»... 
- Ohooh ? Une grâce divine ?
- E Bongo, fieu ! Tout pouvoir vient de Dieu, non ?

motivée par la volonté de «marquer de manière particulière la cohésion nationale par un acte individuel de clémence.» Initiateur du mouvement « Sauvons le Luabongo » et réputé très proche de Jean-Pierre Bemba Gombo, le pasteur Fernando Kuthino avait été condamné pour « détention d’armes et munitions de guerre et tentative de meurtre ». Il bénéficie ainsi de la «remise totale de la peine restant à purger», soit trois ans. Tout en saluant cette mesure de grâce en faveur du Pasteur Fernando Kuthino, la Voix des sans Voix (VSV) constate que ladite mesure n’intervient qu’au moment où la santé du bénéficiaire s’est totalement détériorée, et ce, malgré plusieurs appels et demandes en vain de la mise en liberté sans cesse réitérés en son temps en faveur de la victime par les proches et membres de familles, des avocats, des ONGDH, des humanitaires. La VSV rappelle que le pasteur Fernando Kuthino a été acheminé le 19 septembre 2013 au “Centre Hospitalier Nganda’’ sis à Kitambo pour des soins médicaux après un accident vasculaire cérébral survenu dans la nuit du 17 au 18 septembre 2013, dans sa cellule de l'Université Libre de Makala et qu'il s’y est vu dans l’obligation de faire face seul à la prise en charge non seulement de ses soins médicaux mais aussi, des agents de garde commis à sa surveillance. Je me permets quelques questions et je me risque même à faire un commentaire à ma femme mariée :
- Allo coucou, petite chérie ! Hola caracola ! Tu veux savoir où j'en suis et où en est l' "affaire" qui m'occupe ? Nulle part ! Les « services » se délectent ! Ils prennent un plaisir malsain à faire jouer les opposants au jeu de la chaise musicale ou à la danse du balai ! Il s'agit de les harceler, de les intimider ! Et, surtout, de leur faire peur à ceux qui les soutiennent et à tous ceux qui seraient susceptibles d’élever la voix et d’émettre des points de vue divergents à l’approche des élections ! On emprisonne (le député Diomi Dongala) d'une part et on libère (Gabriel Mobia et Jacques Chalupa) d'autre part ! On emprisonne (le député Jean-Bernard Ewanga) d'une part et on libère (Fernando Kuthino) d'autre part
- Et Mopoie et Bangazegino, Douchka ?
- Toujours maintenus en détention, petite chérie ! En transgression de la loi ! Dans l'arbitraire le plus total ! On fait mine de jeter du lest et on libère quelques « bouffons » (plus ou moins sympathiques) ou « opportunistes » parmi les opposants nzing-nzong ou chauves-souris mais les vrais prisonniers politiques, ceux qui proposent un véritable changement de société, sont gardés en prison !

On attend.
On apprend que la Minière de Bakwanga (Miba) est devenue depuis lundi 15 septembre une société anonyme. Cette nouvelle forme juridique de la Miba a été décidée, la semaine dernière, dans la ville-duché d'Expo (alias Mboki), à la suite d’un protocole d’accord entre la sorcellerie Luabongaise et la Sibeka, actionnaire minoritaire de l’entreprise minière. Jusque-là, la Miba était une société par actions à responsabilité limitée (SARL). Le changement de statut de cette entreprise est consécutif à l’entrée dans son capital de l’entreprise privée, Sibeka. 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que le président « élu » du Sénat de la République autocratique du Luabongo a appelé au respect des dispositions intangibles de la constitution qui, selon lui, sont « le pivot, le socle, l’armature de toute l’architecture constitutionnelle ». Le président du Sénat a soutenu que l’article 220 et tous ceux auxquels il renvoie détermine les matières de la constitution qui ne peuvent ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. Ainsi le nombre et la durée des mandats du président de la République. Léon Kengo wa Dondo a également indiqué que « la constitution du 18 février 2006 est issue du compromis historique de Sun City » : « Comment peut-on prendre le risque d’altérer ce compromis politique sans menacer la cohésion nationale et la paix sociale », s’est-il interrogé, invitant la classe politique au respect des engagements, à l’esprit de tolérance et d’alternance
On apprend d'autre part que le président de coordination du Daring club Motema Pembe (DCMP), Gentiny Ngobila, a déclaré que ‘’Papa Taureau’’, l’un des co-fondateurs du club vert et blanc de la ville-duché d'Expo, ne dirigeait pas le DCMP mais que c'était lui, Gentiny Ngobila, qui ...
- Ohooh ? Encore une histoire d’ « imperium » ?
- Tika, fieu ! Pas d'embrouille ! Rastreins !
dirigeait le club en sa qualité de président de coordination.
On attend.
On apprend qu'un rapport d’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre de l'accord d'Addis-Abeba et de la résolution 2098 du Conseil de sécurité (2013) vient d'être rendu public dans la ville-duché d'Expo et qu'il se prononce sur (notamment) l'application de la loi n° 14/006 portant amnistie pour des faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques. Ce rapport a été conçu et préparé par un Groupe de Travail comprenant différentes organisations et structures de défense des droits de l’homme. Ce rapport constate que l'application de la loi d'amnistie a été sélective et qu'elle a plus profité aux membres de groupes armés dont les Bakata Katanga et M23 qu’aux personnes détenues ou condamnées pour des faits politiques ou d’opinion. Les recommandations des ONG de la société civile adressées au Grand Conciliabule et visant la mise sur pied d’une commission indépendante devant recevoir et traiter en toute impartialité les demandes d’amnistie n'ont jamais, constate le Rapport, trouvé d’échos favorable auprès des autorités Luabongaises. Le Groupe de Travail est d’avis que la RAL n’a pas correctement accompli son obligation découlant de l’Accord-cadre d’Addis Abeba dans l’application de la loi d’amnistie et moins encore de la mise en oeuvre de l’une des résolutions des Concertations nationales y relatives. Plusieurs bénéficiaires de la loi d’amnistie continuent à croupir dans les prisons à ce jour et doivent être libérés. Le Groupe de Travail rappelle que l’application sélective d’une loi, comme dans le cas d’espèce, est contraire l’article 12 de la Constitution qui prescrit que tous sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection de la loi.
On attend.
On apprend que le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), a été suspendu de ses fonctions par l’assemblée plénière de cette institution chargée de la régulation des médias en RAL. Selon une source proche du CSAC,  il est reproché audit président d’avoir délivré un avis de conformité à la société de télédistribution Startimes alors... 
- Chuttt ? Gare aux imputations dommageables ?

qu'une telle décision relève uniquement de la compétence de la plénière de cette institution.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que les évêques membres de la Conférence épiscopale nationale du Luabongo (Cenlu) réaffirment leur opposition à la modification de l’article 220 de la constitution. Cet article interdit notamment de modifier l’article fixant le nombre et le mandat de la Haute Hiérarchie. Dans un message adressé « aux fidèles catholiques ainsi qu’aux hommes et femmes de bonne volonté de la RAL » et publié à Rome où ils sont réunis, ils estiment que cet article pose les bases de la stabilité du pays et de l’équilibre des pouvoirs dans les institutions. Pour la Cenlu, modifier l’article 220 serait « faire marche en arrière sur le chemin de la construction de notre démocratie et compromettre gravement l’avenir harmonieux de la nation ». Les évêques catholiques avaient déjà publié un message en juin dernier pour exprimer leur opposition à la modification de cet article de la constitution.
On apprend d'autre part que Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo accuse les évêques Luabongais d'avoir voulu « faire plaisir à des agents d'influence étrangers » et que leur discours sonne « comme un nouveau gage offert à des maîtres à penser occidentaux » 
On attend.
On apprend que la société civile accuse les militaires et les policiers d’avoir érigé huit barrières illégales sur l’axe routier Mungbere-Watsa-Gombari, long de 200 km, dans le comté du Haut-Uelé (grand-duché du Haut-Luabongo). Cette structure a dénoncé, mardi 16 septembre, la réapparition de ces barrières, deux mois seulement après leur démantèlement ordonné par le sorcier territorial du comté du Haut-Uélé. Ces barrières sont érigées à la hauteur des localités Betongwe, Mungbere, Akpodu, Dubele, Nepoko, Gombari, Wanga et Moku. Pour franchir une barrière, un véhicule paie 5.000 Francs Luabongais (5, 42 USD), une moto débourse 2.500 Francs Luabongais (2, 71 USD) tandis que le vélo transporteur paie 1.000 franc Luabongais (1, USD) et un piéton 500 franc Luabongais (0, 54 USD).
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que le sorcier feudataire de l’Agriculture du duché du Nord-Kivu a distribué 1.200.000 plantules de café aux paysans pour les encourager à reprendre cette culture dans cette partie du pays. Il a clôturé, lundi 15 septembre, la campagne de distribution de ces plantules de l’espèce d’Arabica, à Bweremana,  dans la baronnie de Masisi. Les agriculteurs des baronnies de Beni, Butembo, Lubero, Rusthuru et Masisi ont reçu ces plantules, lesquelles ont été préparées durant neuf mois par l’Office national de café (ONC) du duché du Nord-Kivu.
On apprend d'autre part que plus de trois cent élèves âgés de 8 à 17 ans des écoles primaires et secondaires ont planté des jeunes arbres au quartier Kindia de la ville franche de Bunia (grand-duché du Haut-Luabongo) le 13 septembre dernier. Ce programme est réalisé au terme d’une colonie de vacances qu’avait organisée l’ONG Femme Luabongaise pour le développement en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). 
On attend.
On apprend que près de 6.500 anciens fonctionnaires de l’Etat réclament depuis plus de 4 ans leurs indemnités de sortie. Pour ces anciens fonctionnaires, la retraite s’est transformée en sanction punitive, affirme le secrétaire général de leur collectif. 
On attend
On apprend que l’attaquant de l’AS V.Club, Taggy Etekiama est suspendu pour deux ans. La Commission d’organisation de la CAN qui a rendu ce verdict, mercredi 17 septembre, reproche au joueur d’avoir une double identité. Selon cette structure, Etekiama est détenteur d’un passeport Luabongais avec l’AS Vita Club de la ville-duché d'Expo et il joue dans la sélection nationale du Rwanda avec le nom de Dady Birori et une autre date de naissance. Pour les mêmes faits, la Caf avait décidé de disqualifier, en août, le Rwanda au profit de la République de Fara-Fara, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations qui se jouera au Maroc en 2015.
On attend.
On apprend que les premières pluies de cette saison dans le chef-lieu de la baronnie de Lwebo, au Kasaï-Occidental, ont favorisé l’avancée de plusieurs têtes de ravins. Des bâtiments publics et privés sont menacés d’effondrement. Le sorcier territorial a appelé les autorités ducales et nationales à intervenir afin de limiter les dégâts.
Parmi les édifices concernés, le sorcier territorial de Lwebo parle du mur de façade du siège du chef-lieu de baronnie qui se trouve à un mètre de la tête d’érosion. Les bureaux des services d’agriculture et de l’économie sont aussi menacés. La culée du pont sur la Lulua, un pilier destiné à soutenir cet édifice, est complètement attaquée et toute la maçonnerie entamée, a-t-il ajouté. Il redoute aussi que les garde-fous de cet ouvrage ne soient emportés, ce qui rendrait la vie difficile aux habitants de l’autre rive de la Lulua. Pour l’instant, la population s’efforce de combattre ces érosions avec les moyens à sa disposition. Le sorcier feudataire en charge des infrastructures du duché affirme que cette situation est connue du Conciliabule ducal.
On attend.
On apprend que la vie reprend timidement son cours dans la cité de Kitshanga, située à 83 km au Nord-Ouest de Goma (dans le duché du Nord-Kivu), après un accrochage entre des corps habillés du 601e bataillon commando des FARAL et...
- Ohooh ? Un jour viendra où les corps habillés en bleu et ceux de l’armée…
- Chuttt ! Gare aux imputations dommageables, allégations infondées et malveillantes, propos tendancieux et travestissement des faits, fieu !  Rastreins valet !
- Gare aux pressentiments irresponsables, fantaisistes et déplaisants, c'est bien ça, Nat ?
des corps habillés en bleu de la police d’intervention mobile. Il est difficile pour l’instant de savoir les raisons de cet affrontement. Les responsables politiques et militaires de cette cité sont restés injoignables. Selon des sources concordantes, le calme serait revenu dans la soirée. Deux corps habillés en bleu 
- Chutt !
auraient été tués. Neuf boutiques ont été pillées de même qu'un véhicule du programme alimentaire mondial (Pam).
On attend.
On apprend que cent cinq membres de l’Association de propriétaires de véhicules affectés au transport en commun (APVECO) ont reçu à crédit des minibus Hyundai achetés par le Grand Conciliabule Luabongais pour résoudre de façon progressive et durable la question de la mobilité urbaine dans la ville-duché d'Expo. Au total, ce sont deux cent cinquante minibus commandés par le Grand Conciliabule qui doivent être remis aux transporteurs privés. Le cabinet comptable Pricewater House Coopers, recruté pour coordonner la convention-cadre de partenariat entre le Grand Conciliabule et l’APVECO, indique avoir réceptionné 236 dossiers de demande de véhicules. Seuls 105 ont été jugés conformes aux dix conditions posées pour obtenir le véhicule à crédit. Pour obtenir un minibus à crédit, il faut notamment être transporteur et membre de l’APVECO avant le 30 juin 2014. Il faut aussi payer préalablement 15% du prix de cession du véhicule, soit près de 8 700 USD. L’acquéreur doit également produire une attestation de résidence  en cours de validité ainsi qu’une preuve minimale de solvabilité : un immeuble ou un compte bancaire actif.
On attend.
On apprend qu'une 6è liste des personnes bénéficiaires de la loi d’amnistie du 11 février dernier vient d'être rendu publique. Environ 206 personnes sont amnistiées. Elles proviennent de 12 groupes dont une cinquantaine d’éléments de l’ex-M23, une quarantaine de FRPI en Ituri, les Enyele de l’Equateur, APCLS et PARECO du Nord-Kivu, le groupe Mizele de Matadi. Sur cette liste, figurent également un milicien du MRPC, les Maï-Maï  Simba, Papy, les ex-combattants Maï-Maï du Nord et Sud-kivu. Environ 900 personnes ont bénéficié, depuis avril dernier, de loi d’amnistie. Mais pas Mopoie et Bangazegino, toujours maintenus en détention. Je m'interroge : « Ohooh ? Comme l'ont fait remarquer les auteurs du rapport d’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre de l'accord d'Addis-Abeba, on libère des membres de groupes armés et on garde en détention les personnes détenues ou condamnées pour des faits politiques ou d’opinion ! »

On attend toujours de RIIIR



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